mardi 1 janvier 2008

Tourisme

Avec 34.6 millions de nuitées en 2007, le secteur touristique en Haute-Savoie représente environ 12 % du PIB du département et ~10 % des emplois salariés. C’est important, mais ces chiffres ne supportent pas la comparaison avec ceux des emplois industriels (49'923 en 2008) ou encore ceux des frontaliers (51'213 en 2009).

La fréquentation hivernale représente 55% du total des nuitées. La fréquentation étrangère ne représente que 26% des nuitées, nos hôtes provenant en grande majorité des pays européens limitrophes, dont l’Angleterre avec 29 % des nuitées des étrangers.

Une offre trop fragmentée et vieillissante

L’offre des produits touristiques est fragmentée dans son contenu et sa mise en marché. Pas moins de 79 offices du tourisme ont pour mission non seulement d’accueillir nos hôtes, mais également d’aller convaincre les prospects. Il s’en suit une fragmentation des budgets promotionnels qui se concentrent souvent sur les mêmes clientèles cannibalisant ainsi les efforts de promotion. Des marchés porteurs, certes plus difficiles d’accès tant pour des raisons culturelles que de l’éloignement géographique sont ainsi peu démarchés. Par ailleurs, le marketing mix du tourisme a considérablement évolué au cours des vingt dernières années. On parle maintenant de marketing expérientiel, d’e-Tourisme, de Tourisme 2.0 (le titre de mon dernier ouvrage) des concepts que les acteurs haut-savoyards ont du mal à mettre en œuvre de par les ressources techniques, financières, organisationnelles et humaines requises.

Je suis donc partisan d’une mise en commun des outils promotionnels encore plus soutenue que ceux qui ont permis la création de Savoie-Mont-Blanc tourisme afin que la Haute-Savoie puisse rivaliser à armes égales avec les Offices du Tourisme de la Suisse, de l’Autriche, du Québec et de toutes les autres destinations concurrentes quelles soient positionnées sur le marché de la neige ou balnéaire.

59% de l’activité touristique hivernale est exposée au risque climatique


Avec une carte de moniteur de ski dans la poche, enseignant l’économie du tourisme et systèmes d’information touristiques à l’HEPIA à Genève et intervenant occasionnellement à l’école suisse de tourisme à Sierre, vous comprendrez que je n’ai aucune envie de restreindre les activités liées aux sports d’hiver, bien au contraire. Cela dit, selon l'OCDE et tous les centres de recherche en climatologie, les changements climatiques menacent le secteur des sports d'hiver dans notre région. Le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) mandaté par l'ONU a rendu ses conclusions début février 2007 : la température mondiale augmentera entre 2 et 4,5 °C le long du XXIe siècle .Une élévation de 4 °C signifierait en Haute-Savoie que seules 7 stations sur 37 garderaient un enneigement suffisant. Cette affirmation est reprise dans la Directive d’aménagement Territoriale pour les Alpes du Nord. Nos amis suisses (voir illustration ci-dessous) ont les mêmes inquiétudes.

Dans ces conditions, il apparait clairement que le modèle touristique actuel va subir de profondes modifications à l’horizon de 20 ou 30 ans. La ruée vers l’or blanc va probablement s’arrêter et faute de pouvoir substituer les revenus issus des sports d’hiver nous serons confrontés à une sérieuse crise économique dont l’ampleur sera bien plus importante que celle que nous vivons depuis fin 2008. Cela dit, l’expertise acquise par les professionnels du secteur devrait pouvoir être mise à profit pour développer d’autres offres touristiques tout au long de l’année et profiter d’un reflux des touristes qui viendront chercher une fraicheur relative aux pieds des montagnes.

Un nouveau positionnement des capacités de l’offre haut-savoyarde, particulièrement pour les séjours hivernaux, doit être repensé de manière à satisfaire les attentes d’une nouvelle cible de clientèle.

Sur le plan sociologique, rien n’est gagné, car ce scénario suppose un changement d’attitude important. Sur le plan économique, il faut être préparé à une baisse des prix de l’immobilier, à la une réduction du nombre d’emplois dans ce secteur et à une réhabilitation des infrastructures actuelles pour autant que nous trouvions de nouveaux usages. Toutefois, avec un peu de créativité et pour autant que nous n’engagions pas trop d’actions ciblées sur la « neige », les Alpes peuvent amplifier leur positionnement d’espace naturel accessible 365j/365 y compris pour des activités de tourisme d’affaires qui pourraient être localisées dans les stations de montagne.

Je tiens également un blog traitant du e-Tourisme, du tourisme 2.0 et plus généralement de l'utilisation des TIC et du marketing sous http://www.cyberstrat.net. Et si vous êtes un/e spécialiste du domaine, vous pouvez également vous abonner à mon flux Twitter sous http://www.twitter.com/jcmorand 

Jean-Claude MORAND - 7/4/2010

Le logement : des solutions sont possibles !

Avec un prix de vente moyen au M2 de 3156 € pour un appartement en 2006 et une augmentation des prix de 8.64 % entre 2005 et 2006, l’acquisition ou la location d’un bien est un vrai problème pour de nombreux haut-savoyards.

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L’attrait de la région attire de nombreux résidents secondaires aussi bien en station que sur les bords des lacs. Ainsi, à peine 66 % des logements anciens sont acquis par des haut-savoyards en 2006. La géographie de notre département, ne permettant pas une extension des zones constructibles, la crise économique de 2008/9 n’a fait que stabiliser les prix.

Dans ces conditions, je reste favorable tant pour des raisons économiques que d’intégration sociale des foyers les plus démunis pour que la loi SRU prévoyant 20 % de logements sociaux dans toutes les communes de plus de 3000 habitants soit appliquée. Ceci y compris dans les stations, où le logement du personnel saisonnier est de plus en plus difficile.

Le secteur privé a été largement stimulé par une succession d’incitations fiscales (Besson, Robien, Sceillier,…) qui ont stimulé la mise en marché de programmes immobiliers. J’en suis l’un des bénéficiaires, mais je me demande si les plus grands gagnants n’ont pas été les promoteurs privés qui ont ainsi pu augmenter les prix de vente bien au-delà de l’évolution de l’inflation et du coût du foncier.

Je préconise une solution mixte qui imposerait à toute nouvelle construction d’un immeuble collectif la livraison de 20 % d’appartements aux collectivités locales en charge du logement social, ceci à un prix similaire à ceux obtenus lors de la construction de HLM. Le différentiel étant couvert par une réduction de TVA et/ou un report de la charge sur les 80 % d’appartements vendus au prix du marché.

Biographie et bibliographie de Jean-Claude MORAND

Jean-Claude Morand, né en 1949 à Saint-Jeoire en Faucigny, est un haut-savoyard de souche. Après avoir grandi à Saint-Gervais et Samoëns, il passe son adolescence à Annecy.
Il a commencé sa carrière comme Directeur Financier au Centre Hospitalier d'Annecy à l'âge de 24 ans (1975-78) avant de franchir la frontière suisse pour assumer les mêmes fonctions à l'Hôpital de La Tour. Il a passé 10 ans au siège européen de Digital Equipment International puis 6.5 ans chez STMicroelectronics en qualité de Directeur de marketing international. Entre ceux postes il a eu le plaisir de diriger IFAGE (un centre de formation permanente pour adultes à Genève) et aussi d'être le Directeur Général d'un Tour Opérateur genevois. En parallèle à sa vie professionnelle, il s'implique dans différents club sportifs et aussi dans la gestion de la station de La Clusaz dont il a été un conseiller municipal actif. Il est également l'auteur de cinq ouvrages dédiés au l'utilisation de nouvelles technologies en marketing et pour l'industrie touristique. Il a enseigné pour le compte de plusieurs universités européennes et maghrébines (7) et continue à le faire. 

Formation

Bibliographie

  • Thèse "Efficience des systèmes d'information hospitaliers" - 1984
  • Cyberstrat – Ed du Management 1997
  • Internet et le Tourisme Français – 1999 – Benchmark Group
  • Marketing 1to1 et Internet – 1999 – Ed. « A Jour » / 01 Informatique
  • Guide to RosettaNet - 2002 - Publication interne à STMicroelectronics
  • RSS, blogs : un nouvel outil pour le management - 2005 et 2006 -M21 Editions
  • Tourisme 2.0 – 2008 – M21 Editions
Les billets de son blog « Cyberstrat » lié aux technologies et au tourisme sont régulièrement repris par d’autres blogs tels que la Revue Espaces.

Fonctions politiques

  • Chargé des affaires financières du Conseil Municipal de La Clusaz (1989-1995)
  • Membre du Conseil d'administration de la SEM "SATELC"7 (1989-1995)
  • Secrétaire Général du symposium "Neige et Climat" des 22 et 23 septembre 1994 à l'Université de Genève.
  • Prix spécial du Jury "Manager Réseaux et Télécoms" en 1994 pour une approche innovante de la mise en marché des stations des Aravis.
  • Initiation et collaboration avec le "Centre for Trade Facilitation and Electronic business" des Nations Unies ( UN/CEFACT) pour la définition d'un référentiel de contrat pour les transactions BtoB en ligne.
  • Membre du "think tank" Conseil Stratégique Haute-Savoie Avenir (CSHSA)

Autres fonctions



  • Membre des comités de Savoie Angels, d'Allobroge Participations et de Bourget Participations



Jean-Claude Morand est un adepte des sports de montagne (ski alpin, de fond, de randonnée) qu’il pratique régulièrement. Il est titulaire d’un brevet d’État pour l’enseignement du ski alpin et reste membre de l’ESF de la station de La Clusaz. C'est de cette passion qu'il trouve la motivation pour s'intéresser à la problématique du e-tourisme qui lui a valu un prix "Manager Réseaux et Télécoms" en 1994. Il a également développé pour cette station (en 1992) un programme d'« école du futur » qui devait utiliser largement Internet.

Jean-Claude est marié, son fils Maxime MORAND milite également pour un engagement des jeunes et a été l'auteur d'un essai "Au nom de l'avenir" publié à l'âge de 16 ans (06/2008) par Edilivres.

Pour en savoir plus

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Notes et références

1. http://www.rosettanet.org [archive]
2. Internet et Marketing - La e-stratégie au service des entreprises [archive]
3. Satelc - Remontées Mécaniques de La Clusaz - FrontPage [archive]
4. [Ecommerce] UN/CEFACT Legal Working Group Meeting Report [archive]
5. EECA - European Electronic Component Manufacturers Association aisbl [archive]
6. Benchmark - L'expertise high-tech au service des entreprises [archive]
7. Université de Savoie, HEG Genève, HEPIA, Institut suisse du tourisme, Université de Salento - Italie, Université Al Alkhawayn - Maroc

La dette publique

La dette publique, « au sens de Maastricht » estimée par l'Insee, a été évaluée pour la fin 2009 à 1 489 milliards d'euros, soit environ77,6 % du PIB.


Il est intéressant de comparer cette dette aux recettes fiscales annuelles de l'État, qui sont de 252 milliards d'euros pour 2009 (l'État dispose cependant d'autres recettes).

Figure 1 Source : Insee Tableau 3.341 Dette publique au sens de Maastricht, actualisé au 31 mars 2010.


Cette évolution de la dette de notre pays devient un problème majeur pour les générations futures qui ne pourront plus faire face aux dépenses de fonctionnement de l’Etat et bien entendu plus emprunter pour financer les investissements.


En 2008, le déficit était de 56.3 milliards d’Euros.

En 2009, il est monté à 138 milliards d’Euros et en 2010

… il est prévu à 110 milliards…



Pour résoudre ce problème, les solutions sont peu nombreuses :
  • Réduction du niveau de vie des français en réduisant les revenus de transferts (retraite, indemnité de chômage, allocation familiale, niveaux de services comme l’éducation, l’entretien des routes,…).
  • Laisser filer l’inflation sans augmenter les prestations, ce qui équivaut à réduire le niveau de vie.
  • Augmenter les impôts…. Mais de combien et pour qui compte tenu de l’ampleur de la dette ?
  • Laisser l’Euros s’affaiblir par rapport à d’autres monnaies afin de rendre nos produits plus attractifs à l’exportation et limiter nos importations. Cette solution aurait également un effet positif sur les délocalisations de production, mais peut aussi être interprétée comme un signe de protectionnisme néfaste pour les échanges internationaux.
  • Et enfin stimuler l’évolution positive du PIB du pays. Car en augmentant la valeur ajoutée produite par la Nation, nous générerons plus de recettes qui pourront être affectées à la réduction de cette dette.
Je pense, en réalité que les actions doivent être un mix de ces différentes solutions, l’essentiel étant que tous les décideurs politiques gardent en mémoire l’importance de cette dette lors de toutes leurs prises de décision pour renouveler ou engager des dépenses.

Les hommes ou femmes politiques qui annoncent un maintien du niveau de vie sont soit des menteurs ou doivent améliorer leurs connaissances en économie à moins qu’ils essayent de séduire un électorat avec des propos démagogiques.


Pour une éducation qui puisse contribuer au développement de l’économie



Pour une éducation qui puisse contribuer au développement de l’économie Autant dire que mon parcours de formation ne fut pas un long fleuve tranquille. Mais des difficultés que j’ai dû affronter, j’en tire quelques leçons qui doivent servir l’économie et le rayonnement culturel de notre pays.
Mon premier souhait est de valoriser toutes les professions et en particulier le travail manuel. L’artisanat reste l’un des principaux moteurs de notre économie. Nous avons besoins de plombiers, de maçons, de peintre, de menuisiers, de serveurs, de cuisiniers et de bien d’autres expertises qui façonnent le paysage de la France.

Nous avons aussi besoins d’experts en électronique, en économétrie, en droit, en informatique, en chimie, en physique pour innover en permanence. Sans sa le rayonnement de sa culture et de ses artistes, la France ne jouirait pas de la renommée internationale qui la maintienne dans les trois premières destinations touristiques mondiales.

Pour chacun de ces volets, notre Société se doit d’offrir un système éducatif permettant de donner à tous les mêmes chances de réussite. J’ai eu la chance de pouvoir suivre des études quasiment gratuites et de pouvoir ainsi obtenir un doctorat même si j’ai dû travailler et revenir à l’Université quelques années après le début de ma carrière.

Je souhaite que notre Société puisse offrir à tous les étudiants une scolarité gratuite ou d’attribuer des bourses qui permettent aux plus défavorisés de poursuivre un cursus conforme à leurs capacités et leur ambition. Et pour tous ceux, qui comme moi, n’ont pas eu la chance de pouvoir suivre un cursus complet lors de leur adolescence, des actions de formation tout au long de la vie doivent être proposées. Ceci non seulement pour donner combler l’handicap de départ, mais aussi de permettre aux entreprises comme aux employés de pouvoir adapter leurs connaissance et savoir faire aux évolutions technologiques.

Cela dit, les programmes doivent se rapprocher des besoins de l’économie et les formateurs être en osmose avec les attitudes et attentes des entreprises. Je considère comme inadmissible qu’un enseignant n’ait pas une expérience pratique conséquente du domaine qu’il enseigne. Un professeur de comptabilité devrait avoir été cadre comptable et pas seulement disposer un diplôme. Même chose pour le marketing, l’allemand, la chimie, la physique, et bien d’autres disciplines.

Pour avoir dirigé un établissement de formation continue avec 400 intervenants et en ayant enseigné, je suis partisan d’une évaluation des enseignants avec la possibilité de corriger l’attitude de ceux qui ne sont pas en mesure de transmettre les savoirs faire, savoirs être et les contenus pédagogiques efficacement. Je suis persuadé que le recours aux technologies de l’information peut sensiblement réduire les coûts des formations tout en améliorant la qualité de celles-ci.

Le milieu familial étant le premier creuset de l’éducation, je suis favorable à la prise en charge des enfants et adolescents présentant des problèmes d’adaptation à nos concepts d’éducation et de vie par des internats qui pourront leur donner la chance de disposer d’un environnement de travail optimum.

Mes engagements sociaux

Le désir de me mettre au service des autres et d’être un acteur de mon environnement a débuté un peu avant ma majorité. Pendant mon adolescence, j’ai eu le plaisir d’être animateur et surveillant de baignades au centre aéré de Quintal pendant plusieurs étés. A 18 ans, j’animais le groupe montagne de la MJC d’Annecy-Novel, dont j’ai été l’un des premiers Vice-Présidents, avant de créer avec quelques amis le Ski Club d’Annecy-Novel dont j’ai été le Président pendant plusieurs années jusqu’en 1980. Durant cette période j’ai gravi les échelons de l’enseignement du ski bénévole de la FFS en obtenant un diplôme d’Instructeur Fédéral (maintenant MF2) à l’ENSA.

A mon retour du service militaire (159 RIA à Briançon) j’ai rejoint le CSO d’Annemasse où j’habitais et j’ai ensuite enseigné le ski et fait quelques compétitions avec le ski club du CERN prélude à ma formation de moniteur de ski professionnel. Formation que j’ai effectuée avec l’ESF du Grand-Bornand avant de rejoindre celle de LA CLUSAZ où je résidais régulièrement.

A 24 ans, nommé Directeur Financier du Centre Hospitalier d’Annecy (1974-1978), cette position m’a donné de nombreuses opportunités pour soutenir des actions sociales locales (création d’une crèche, maison de retraite pour le clergé, V120, unité de soins spécialisés de Seynod…). Mes années passées à l’Hôpital de la Tour (Meyrin) ont aussi été une occasion de mieux comprendre l’action de Terre des Hommes en Afrique et des relations entretenues avec la congrégation des sœurs de Saint-loup et du pavillon Gourgas un hôpital pour les enfants.

Frontalier et membre (passif) du groupement des frontaliers depuis 1979, je me suis ensuite investi dans les associations professionnelles genevoises ayant été Vice Président du Club de Marketing Suisse (section genevoise) et membre du Cercle des dirigeants d’entreprises (CDE) de cette ville. Ayant été Directeur Général d’IFAGE, un grand centre de formation professionnelle, j’étais également membre de plusieurs associations proches de la gestion des ressources humaines comme le Centre de Documentation des Ressources Humaines (CDRH) ou l’Association Suisse de Gestion du Personnel (ASGP). Passionné des nouvelles technologies, j’ai aussi été l’un des premiers fondateurs d’ISOC à Genève (association internationale des utilisateurs de l’Internet) et mon activité au sein de STMicroelectronics m’a conduit à prendre un rôle actif au sein du consortium de normalisation internationale XML « Rosettanet » étant membre du comité marketing et membre suppléant du conseil d’administration. Egalement membre d’EDIFICE en Europe, j’ai été nommé chairman d’un comité d’experts européens en e-Commerce pour le compte de l’association européenne de l’industrie du semiconducteur (ESIA)

Depuis quelques années, j’interviens en support aux créateurs d’entreprises des Savoie étant membre du comité de l’association Savoie-Angels, d’Allobroge Participations, de Bourget Participations et d'Edelweiss participations sur le site de Technolac au Bourget du Lac.

Sur le plan politique, j’ai été chargé des finances au Conseil Municipal de La Clusaz (1989-1995) et j'au été membre du Comité Départemental de l’UMP de 2008 à 2010 en prenant un rôle actif pour soutenir la réforme des retraites.


J’espère pouvoir être un acteur de mon environnement social et économique pendant encore de nombreuses années !

    Pour nous parler

    Si vous avez envie d’entrer en contact avec moi, n’hésitez pas à m’envoyer un email à jean-claude.morand@cyberstrat.net en me précisant les données ci-dessous ainsi que les raisons pour lesquelles vous souhaitez établir ce contact :
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    Ecologie

    Cela n’arrive pas qu’aux autres !
    La notoriété des Savoie repose très largement sur la qualité de son environnement : de ses lacs, de ses montagnes avec des glaciers dont la blancheur contraste avec la verdure des pâturages et le bleu du ciel.
    Mais pour combien de temps encore ?

    Si vous parcourez, comme moi les sentiers alpins vous aurez remarqué que les glaciers reculent un peu plus chaque année. Les observations du CNRS on démontré que « depuis 1982, on assiste à une forte diminution des volumes glaciaires, également très sensible au niveau des fronts des glaciers (le glacier des Bossons a reculé de 548 m depuis 1982). à titre d'exemple, entre les périodes 1954-1981 et 1982-1999, la fonte estivale moyenne à 2 800 m d'altitude est passée de 2,1 m à 3,1 m de glace ! »

    Tous les signaux environnementaux nous alertent et doivent nous inciter à prendre des mesures pour essayer d’enrayer cette évolution qui a déjà des conséquences non négligeables sur l’industrie des sports d’hiver et qui risque, à terme, de sensiblement réduire nos ressources hydrauliques.

    En Europe, de nombreux lobbies maintiennent la pression sur les hommes politiques et les industriels pour qu’ils prennent des mesures pour limiter les sources de pollution.

    Mais attention, à ne pas délocaliser cette pollution dans des pays où la conscience écologique n’est pas encore mature.

    Europe

    La cohésion européenne est un rempart pour nous permettre d’exister sur la planète.

    Ayant fait l’essentiel de ma carrière à l’international et plus particulièrement au siège européen d’une multinationale, je suis absolument convaincu que nous devons tout faire pour renforcer le niveau de coopération entre les pays européens. Face aux grandes nations que sont la Russie, les Etats-Unis, l’Inde dont le PIB sera égal à celui de la France en 2020, la Chine qui affiche toujours des taux de croissance à deux chiffres, notre vielle Gaule est bien peu de chose. L’union fait une fois de plus la force !

    Avec 27 membres, je pense que nous avons atteint la limite supérieure de ce qui est gérable pour pouvoir s’exprimer d’une seule voix sur la scène internationale. Les différences de niveau de vie, de culture, d’approches sociales, de sensibilité politique sont autant de défis qu’il nous faut résoudre avant d’envisager toute nouvelle extension. Je crois aussi que les règles de fonctionnement doivent être progressivement revues pour une meilleure efficacité des décisions.

    L’Europe est un projet qui s’inscrit dans la durée. Sous peine d’heurter les sensibilités nationales des populations qui se sont si souvent affrontées, le leadership de l’Europe doit s’affirmer petit à petit afin de faire autorité auprès des générations futures. Chaque qu’il en sera possible, des actions labellisées « Europe » doivent être entreprises et communiquées. Cela peut être sur les terrains :
    • de la sécurité civile avec une force d’intervention en cas de catastrophe,
    • militaire afin de pouvoir mutualiser les ressources,
    • économique pour soutenir l’économie des membres actuels,
    • industriel : en créant une véritable politique industrielle européenne : une Europe vivante, c’est une Europe avec des usines.
    • de la croissance verte en réorientant notre modèle économique et social vers une nouvelle croissance verte fondée sur l’innovation. L’Europe doit développer des technologies qui seront sources de compétitivité et d’emplois pour notre pays et notre continent.
    • de la lutte contre l’immigration clandestine en refusant les régularisations massives d’immigrés clandestins et en assurant une meilleure surveillance des frontières de l’Europe. Cela dit, nous devons également soutenir les pays du Sud pour qu’ils puissent développer leur propre économie.
    • politique lors des grandes négociations planétaires,
    • sociales pour harmoniser les conditions de travail au sein de la communauté en s’inspirant des systèmes les plus favorables aux travailleurs tout en prenant en compte les éléments des autres pays,
    • fiscaux pour éviter des mouvements de capitaux entre pays membres et lutter contre les paradis fiscaux,
    • monétaire pour assurer à l’Euro une position adaptée à la situation économique internationale.
    En un mot, je suis un Européen convaincu.