lundi 23 novembre 2009

«Le tourisme et les crises : (ré)Agissons !»

Séminaire à la HES-SO Valais – Campus de Sierre

Cette année, la crise économique, la pandémie de grippe et la polémique valaisanne autour de la loi sur le tourisme, menacent le tourisme. Le 10e Tourism Professionals Meeting (TpM), organisé par l’Ecole Suisse de Tourisme de Sierre et le Club EST-STF, proposera des pistes de réflexion et des solutions pour répondre à ces différentes crises, le vendredi 4 décembre 2009 dès 9h30 à la HES-SO Valais à Sierre. Des spécialistes en économie et des professionnels du tourisme pourront échanger leurs expériences et apporter leurs solutions.

Les diverses crises ont et auront un impact important sur la demande et l’offre touristiques nationales et internationales. Face à cela, le monde touristique ne peut pas rester les bras croisés. Raison pour laquelle les conséquences, les solutions et les possibilités d’adaptation ou de reconversion pour le tourisme en Suisse seront au centre du TpM09 consacré au thème : « Le tourisme et les crises : (ré)Agissons ! ». Ce séminaire, ouvert à toute personne intéressée par ce thème, aura lieu sur le campus de Sierre le vendredi 4 décembre.

Le matin, François Seppey, chef de service du développement économique du canton du Valais, puis Christian Hunziker du BAK Basel Economic Research and consultancy, feront le point sur les différentes approches des crises, vues comme des opportunités ou des menaces pour le développement du tourisme suisse.

Des ateliers face à la crise

La journée se poursuivra par six ateliers animés par des professionnels du tourisme et des spécialistes en économie et en consulting. Les intervenants présenteront leurs expériences et leurs idées d’adaptations pour le tourisme en se basant sur des projets concrets, au coeur de l'actualité. Les thèmes évoqueront des solutions d’entreprises du secteur touristique pour faire face aux crises.

Un des ateliers, qui sera animé par Laurent Vanat, Consultant international, abordera la rhétorique des entreprises de remontées mécaniques et de transport : « La crise, où ça ? » pour établir un parallèle avec d’autres branches du tourisme qui eux sont clairement touchés par la crise.

Une table ronde mettra un terme à ces discussions. Elle regroupera les principaux acteurs du tourisme qui débattront des réactions du milieu touristique face aux crises.

Informations et inscription :

http://tpm.hevs.ch

TpM09

Vendredi 4 décembre 2009 dès 09h30, bâtiment Bellevue, Sierre, HES-SO Valais

dimanche 22 novembre 2009

Pour soutenir le projet de mobilité à Genève soumis au vote du peuple le WE prochain

Dimanche prochain, nos amis genevois vont démocratiquement exprimer leur avis sur le CEVA. Un projet visionnaire qui va offrir un bol d'oxygène aux riverains des grands axes empruntés par les pendulaires. Toutes les villes sont confrontées à cette problématique de l'engorgement de leur centre urbain. Les autorités genevoises ont  ici articulé un schéma de développement des transports multimodales audacieuse qui sera sans aucun doute bénéfique pour l'économie de la cité de Calvin. 
Pour en savoir plus et argumenter vos discussion, prenez 9' de votre temps pour visionner la vidéo réalisée par l'HEPIA où j'ai le plaisir d'enseigner.

Jean-Claude MORAND

dimanche 15 novembre 2009

Aménagement de l’espace des Trésums

DSC_0170 J’ignore quelle sera la portée de cette discussion démocratique et s’il est encore possible de modifier de manière substantielle le contenu de ce projet architectural d’aménagement de l’espace des Trésums. Le Dauphiné Libéré invitant les habitants de l’agglomération à s’exprimer je le fais donc ici.

En premier lieu, tout en étant plutôt avant-gardiste dans mon attitude et mes goûts, je dois avouer que ce projet architectural ne me séduit pas par son esthétique. J’aurai accepté avec plaisir une audace architecturale qui marquerait l’entrée de la ville dans le 21e siècle. Mais j’ai l’impression que pour le projet actuel les auteurs ont voulu prendre en compte trop de paramètres pour finalement proposer une approche un peu bâtarde à mes yeux. Leur vision parisienne de la Savoie de concept de chalets moderne pourrait trouver sa place aux côtés des œuvres de l’architecte américano-hongrois Marcel Brauer à Flaine dont l’architecture est classée à l’inventaire des monuments historiques, mais le bord du lac d’Annecy est-il vraiment le meilleur endroit pour poser ces « cailloux » comme il nous l’a été expliqué ? L’équipe a bien tenté d’intégrer l’habitat pour minimiser l’impact visuel, tout en essayant de donner de la vue sur le lac à certains bâtiments, mais là encore ne vaudrait-il pas mieux prendre le risque de rendre visible une véritable œuvre d’art qui pourrait faire la fierté des générations futures ? Pourquoi faut-il absolument densifier la population dans cette zone où la circulation est pour le moins difficile ? L’architecte se dit avoir été intimidé par la nature du site, on peut le comprendre et cela se voit dans sa proposition, n’aurait-il pas dû se lâcher un peu plus ? Est-il possible de revoir à la baisse le nombre de logements en sachant que d’autres zones se développent dans l’agglomération ?

iStock_000003233100XSmallL’aspect blockhaus saute aux yeux, une couverture en zinc ne correspond pas à l’histoire de notre ville et de notre région. Je ne peux me résoudre à qualifier le recours à ce matériau comme une audace architecturale. De plus, j’anticipe que ces bâtiments devront répondre aux normes écologiques RT2012 et/ou des bâtiments de basse consommation (BBC) ce qui veut aussi dire ces toits vont partiellement être couverts de panneaux solaires. Sur le fond, je suis plutôt en phase avec cette approche d’économie d’énergie, sauf qu’elle n’a pas été intégrée dans le concept architectural.

Le projet prévoit une place de parking par appartement, c’est trop peu même si à cet endroit ont peut supposer que la zone soit bien desservie par les transports en commun, il serait préférable de compter au moins deux places afin de tenir compte du besoin des visiteurs, de l’hôtel et du personnel des équipements collectifs prévus.

Le projet prévoit 600 logements au total, ce qui me chagrine le plus c’est le nombre très restreint d’appartements qui disposeront d’un cône de vue agréable. Alors, je franchi le pas pour assumer que ces attiques seront vendus au prix fort, sans doute beaucoup plus que les 6000 euros du m2 actuellement pratiqués le long de l’avenue d’Albigny. Mais de plus, comme les acquéreurs se presseront vraisemblablement chez le promoteur, j’imagine qu’en plus de l’argent il faudra appartenir à un réseau de privilégiés probablement des notables lyonnais ou parisiens. Annécien de souche, je regrette que notre ville ressemble de plus en plus aux villes de villégiature que l’on trouve sur la Côte d’Azur. Pour alléger la densité des constructions, je propose du supprimer la réalisation des logements « privés ». Je suis plus réservé en ce qui concerne les logements sociaux, dont l’agglomération à besoin. Je me demande simplement, au risque de ne pas générer un enthousiasme populaire s’il n’existe pas d’autres lieux pour les réaliser afin que cette zone puisse vraiment être le grand parc que la ville espère que tous les Annéciens et touristes puissent profiter de l’un des derniers espaces collectifs disponibles à proximité du centre historique et du lac. A l’heure où notre pays se pose des questions quant aux grands projets pour le futur, j’inscrirai également les Trésums dans cette démarche en allouant des mètres carrés à des établissements de formation. Je pense par exemple à un accélérateur qui pourrait être donné pour les formations multimédias qui s’inscrirait dans la continuité des efforts entrepris par les animateurs du festival du film d’animation et du MIFA.

Pour avoir eu l’opportunité de travailler pendant plusieurs années au Centre Hospitalier d’Annecy, j’ai eu le privilège d’admirer les boiseries de la veille pharmacie et d’une manière plus générale l’ambiance de la bâtisse du vieil hospice qui longe l’avenue des Marquisats. Je souhaite que cet endroit soit conservé et ouvert au public sous forme d’un musée. Cela constituerait ainsi une zone d’attraction complémentaire pour les Annéciens et les touristes et une valeur ajoutée pour l’hôtel de 110 chambres prévu à cet endroit. Pourquoi pas plus de chambres si la ville souhaite se positionner sur le marché du tourisme d’affaires ?

Certains suggèrent qu’un centre de congrès soit bâti à cet endroit. Je ne pense pas que cela soit une bonne idée, car, pour avoir fréquenté de nombreux centres de congrès un peu partout sur la planète, ce genre d’équipement est avant tout composé de salles obscures pouvant accueillir des centaines de personnes qui travaillent en général dans une semi-obscurité pour visionner et écouter les présentations des intervenants. Ils n’ont pas besoin d’avoir un vue sur un lac ou des montagnes ! Les congressistes travaillent pendant la journée et se détendent le soir et le week-end ! Un centre de congrès c’est aussi autant de places de parking que de congressistes, surtout s’il on prend en compte la nécessité d’accueillir les camions des entreprises, les voitures du personnel d’accueil et technique. Certes Cannes et New-Orleans ont les leurs sur le front de mer, mais Genève, Lausanne, Munich, Berlin et bien d’autres villes ont les leurs éloignés des centres touristiques en gardant cependant la possibilité d’héberger leurs hôtes en des lieux sympathiques. Car n’oublions pas que l’agglomération d’Annecy ne dispose que de 1300 chambres d’hôtel et que l’option du développement du tourisme d’affaires dans notre ville demandera aussi d’étoffer considérablement nos capacités d’accueil sur ce point… donc de prendre de l’espace. Où le trouver si les bords du lac sont mobilisés par les salles de réunion ? Où nos enfants iront-ils se promener si, comme Bonlieu, nous bétonnons les abords des centres d’intérêt de notre Venise des Alpes ?

Alors en résumé, je suggère que la municipalité accepte de remettre sur la table à dessin ce projet. Que compte tenu de la raréfaction des terrains dans l’agglomération, une règle simple soit appliquée pour ce lieu autant que pour le haras c'est-à-dire qu’en cas d’aliénation d’un terrain appartenant à la collectivité seuls des projets collectifs ou présentant un intérêt tel soient retenus. Alors, OK pour des équipements collectifs, pour un hôtel, pour une maison de retraite de grande capacité, pour un grand parc, des parkings souterrains… mais pas pour quelques centaines de m2 vendus à prix fort construits sur un espace appartenant à la collectivité. Ce n’est la marge sur le prix de vente dès ces m2 qui va venir équilibrer le budget de l’opération et même si c’était le cas, je préfèrerais payer plus d’impôts afin que les futures générations puissent pleinement profiter de cet espace unique.

Jean-Claude MORAND – 15/11/09

jeudi 5 novembre 2009

Bataille de clochers et minarets en Valais

clip_image001Le 29 novembre prochain, nos voisins valaisans devront voter pour la présence de minarets sur leur territoire, mais c’est une bataille de clochers qui échauffe les esprits des citoyens de ce canton. Une loi pour le tourisme est également soumise à l’approbation des Valaisans ce même jour. Cette loi propose de regrouper les activités de promotion des offices du tourisme appelés société de développement (SD) qui sont, comme en Pays de Savoie, légion. Comme chez nous, on peut en compter presque une par clocher bien qu’au pays de Farinet de nombreuses églises aient été bâties un peu partout. La loi prévoit un soutien financier pour les regroupements autour de 8 à 12 régions touristiques qui doivent une taille minimale de 700'000 nuitées, et être doté d’un budget de 5 millions de CHF soit environ 3.4 millions d’euros et que ces « régions » soient reconnues internationalement. La forme juridique proposée est celle d’une SA où se retrouveraient des partenaires publics et privés.

En cas d’adoption, les moyens financiers alloués au tourisme devraient passer de 37 à 55 millions d’euros par an par un prélèvement sur le budget cantonal et une nouvelle distribution des taxes. Les partisans du OUI argumentent que l’OT Tyrolien dispose de plus de 33 millions d’euros pour 350'000 lits, un chiffre proche de celui du Valais (340'000). Les Tyroliens disposent donc d’une force de frappe financière 8 fois plus importante que celle de l’OT Valaisan (Valais Tourisme ayant un budget d’un peu plus de 4 millions d’euros). Du côté français, les acteurs de la montagne restent encore plus fragmentés, l’essentiel des budgets de promotion étant gérés par les OT locaux, les CDT et CRT, le nouveau GIE France-Montagne ne disposant que de 3.8 millions d’euros pour ces actions !

Bien entendu tous les OT, CDT, CRT ou SD pour les Valaisans disposent d’équipes de professionnels compétentes pour les tâches qu’ils assument actuellement, mais il leur est difficile de passer à la vitesse supérieure faute de ressources. Un point que la loi valaisanne pour le tourisme se propose de résoudre avec un montage fiscal qui fait autant débat que nos discussions en France autour de la suppression de la Taxe professionnelle. Car de nombreux responsables des sociétés de développement ont peur de voir cette « institution artificielle et contraire aux préceptes démocratiques » les amputer d’une partie de leurs attributions et définitivement d’une partie de leur budget qui serait centralisé au niveau cantonal.

Il semble que tous les décideurs alpins, quelque soit leur pays reconnaissent que la fragmentation des budgets soit un frein à la mise en œuvre de stratégies marketing d’envergure et sophistiquées. En cas de vote favorable, nos amis valaisans prendraient sur ce point une longueur d’avance quelques soient les difficultés de mise en œuvre, les initiateurs de cette loi utilisent cet argument en positionnant cette organisation comme une porte ouverte sur le tourisme du 21ème siècle.

Quoi qu'il en soit, ce débat est intéressant et doit pouvoir servir d’exemple pour les futurs travaux du GIE France Montagne et de l’Institut Français du Tourisme.

J’interviendrai lors du prochain « Tourism Professionals Meeting » à Sierre le 4 décembre prochain, cinq jours après le vote. Quels que soient les résultats de cette votation, je m’attends à rencontrer des pros du tourisme toujours aussi divisés.

Pour en savoir plus :

http://www.facebook.com/event.php?eid=169895448204&ref=mf

http://www.oui-au-tourisme.ch/

http://www.referendumtourisme.ch/

http://www.vs.ch/Navig/navig.asp?MenuID=4498&RefMenuID=0

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dimanche 1 novembre 2009

Naissance officielle de l’association nationale de promotion des montagnes françaises « France Montagnes »

Je reprend ici un communiqué de presse publié le 23 octobre 2009 par montagnesfrance annonçant une nouvelle étape des efforts entrepris par les acteurs de ce secteur touristique pour fédérer leurs moyens afin d’assurer une meilleure promotion du tourisme français. Face à la concurrence autrichienne (+ de 7 millions de budget) et au dynamisme de Swiss Tourisme la montagne française se devait de réagir. Reste maintenant à passer d’une attitude de suiveur à celle de leader pour contrer les nouvelles destinations qui se bâtissent à l’Est des Alpes de Socchi aux massifs chinois.

Le nouveau pôle commun et unique de promotion des montagnes françaises vient officiellement de voir le jour. L’association « France Montagnes » est née lors de l’Assemblée Générale constitutive qui s’est déroulée le 15 septembre dernier au Conseil Général de la Haute-Savoie à Annecy.

Gilbert Blanc-Tailleur a été nommé Président de cette nouvelle structure réunissant l’ensemble des acteurs des montagnes françaises.

France Montagnes est désormais l’unique organisation chargée de la promotion, de l’aide à la mise en marché, de la communication en France et à l’international des montagnes françaises ainsi que de la gestion et de l’animation du site internet :

« www.france-montagnes.com ».

Une structure entièrement dédiée au tourisme en montagne

France Montagnes permet de mutualiser les moyens consacrés à la promotion touristique collective et générique de l’ensemble des massifs et des territoires des montagnes françaises. En effet, les acteurs de la montagne estiment que le maintien de l’activité touristique en montagne, son développement et son adaptabilité aux mutations du monde moderne justifient de passer à une organisation plus « combative » et unifiée.

Cette volonté politique est liée à l’évolution des marchés, à celle de la clientèle et au renforcement de la concurrence nationale et internationale. Elle est aussi directement corrélée avec l’importance économique du secteur d’activité du tourisme en montagne. Il génère en effet un chiffre d’affaires de l’ordre de 9,6 milliards d’euros et de nombreuses vallées, y compris les communes qui ne sont pas directement support de station touristique, tirent une part importante de leurs ressources du tourisme.

France Montagnes : l’aboutissement d’un travail de longue date

L’histoire de France Montagnes a débuté en 2005, lorsque les professionnels de la montagne et les élus des stations ont décidé de passer un accord cadre. Puis, en  2006, ils ont créé un Groupement d’Intérêt Économique. Cette initiative a permis de rapprocher les campagnes de l’Association Nationale des Maires des Stations de Montagne (ANMSM – SKI FRANCE), des  Professionnels Associés de la Montagne (PAM) et de SKI FRANCE International.

Ces prémisses ont préparé la voie pour la création de l’association France Montagnes, structure prenant la suite des Professionnels Associés de la Montagne (existant depuis 1989), de Ski France International, de Ski France et du GIE France Montagnes. Le but n’est pas seulement de poursuivre les actions actuelles : la dynamique créée a aussi pour vocation d’attirer de nouveaux partenaires et de rechercher de nouveaux moyens d’actions, en s’appuyant sur une nouvelle fonction de prospective et de veille stratégique.

Tous les acteurs des montagnes mobilisés

France Montagnes représente les principaux acteurs des montagnes françaises parmi lesquels figurent notamment :

  • l’Association Nationale des Maires des Stations de Montagne (ANMSM),
  • le Syndicat National des Téléphériques de France (SNTF),
  • le Syndicat National des Moniteurs de Ski Français (SNMSF),
  • la Fédération Professionnelle des entreprises du Sport et des loisirs (FPS),
  • Les CRT Rhône Alpes, CRT Provence Alpes Côte d’Azur , CRT Riviéra-Côte d’Azur
  • La Confédération Pyrénéenne du Tourisme
  • Les CDT de Savoie Mont Blanc, Isère, Ain, Hautes Alpes
  • la Fédération Autonome Générale de l’Industrie Touristique et Hôtelière (FAGITH),
  • l’union Nationale de Associations de Tourisme et de plein air de Rhône-Alpes (UNAT – Rhône-Alpes).
  • Le Syndicat National des Résidences de Tourisme (SNRT),
  • Fédération régionale de l’hôtellerie de plein air Rhône Alpes,
  • La  Compagnie de Gestion Hôtelière (CGH)
  • Les résidences de tourisme Odalys, Labellemontagne, Intrawest, Belambra
  • Nordique France,
  • Fédération française des Industries, du Sport et des Loisirs (FIFAS)
  • le Syndicat National des Accompagnateurs en Montagne (SNAM),
  • association des fournisseurs de matériels et de services pour la MONTagne(AFMONT)
  • société d’exploitation de l’ aéroport de Chambéry-Aix (SEACA)

Quelques stations, parmi les cent stations de montagne membres de l’ANMSM, ont une place particulière compte tenu de leur implication spécifique dans la promotion internationale :

  • Alpe d’Huez
  • Les 2 Alpes
  • Chamonix
  • Megève
  • Les Gets
  • Courchevel
  • Le Grand Bornand
  • La Clusaz
  • La Plagne
  • Morzine
  • Les Arcs
  • Les Menuires
  • Méribel
  • Tignes
  • Val d’Isère
  • Val Thorens
  • Serre Chevalier

Les montagnes françaises en chiffres : Données économiques

6137 communes, 4,4 millions d’habitants, 124 000 km², soit 23% du territoire national.

Séjours touristiques des français en 2007 : 190 millions, dont 27 millions en montagnes (14%)

Nuitées des français en 2007 : 996 millions dont 189 millions en montagne (19%)

Nuitées de jeunes (0-24 ans), séjours collectifs, scolaires, étrangers, en famille : environ 53 millions de nuitées  (en diminution constante).

Estimation de la consommation touristique en 2006, tourisme de montagne :

Dépense moyenne par nuitée :         56 €

Nombre de nuitées :                          171,6 millions €

Consommation totale :                       9,64 milliards €

Emploi : Données 1999 :

Communes  de montagne support de stations :          243 000

Communes de montagne hors stations :                       1 279 000

Emploi des métiers liés à la montagne :

Remontées mécaniques :                               18 543

Moniteurs de ski  ESF :                                    15 500

Moniteurs de ski autre :                                    1 600

Accompagnateurs en  Montagne :                4 000

Guides de haute montagne :                            1 600

Hébergement :

Nombre de lits touristiques en zone de montagne en 2008, toutes catégories confondues (estimation) : 5,166 millions, dont  2 millions pour les communs supports de stations.

Les domaines skiables  (saison 2008 / 2009) :

Recettes TTC :                                                           1,18 milliards € TTC

Journées skieurs :                                                    58,6 millions

Recette moyenne par journée skieur :                      20,1 € TTC

Investissements 2008 :                                             299 millions € HT, soit 28% du chiffre d’affaires

Emplois exploitants de domaines skiables :  18 543

Le SNTF regroupe 230 entreprises, dont 40% sont privées, 40% des régies  et 20% des sociétés d’économie mixte.

Sources :

Atout France, mai 2009,  www.odit-france.fr/taxonomy/term/3/all

SNTF, recueil d’indicateurs et analyses 2009, www.sntf.org