jeudi 28 octobre 2010

Lettre au Père Noël : BB PlayBook

Je surveille l’annonce de cet outil depuis quelques mois. Je ne suis pas encore complètement décidé, mais cette présentation me séduit à plus d’un titre : Flash, multitasking, complément à mon Blackberry (un seul abonnement), je dois encore vérifier quelques aspects et la date de la mise en marché… mais si le Père Noël lit ce message… il peut d’ors et déjà prévoir une livraison !


mercredi 27 octobre 2010

Elections : comment inspirer la confiance sur les réseaux sociaux ?

Les élections cantonales de mars prochain, sont l’opportunité de concevoir dès aujourd’hui des campagnes électorales qui seront marquées par l’arrivée de nombreux électeurs de la génération Y et à cette occasion de nouveaux comportements d’électeurs. Nul doute que tous les partis doivent chercher les moyens d’amener les citoyens aux urnes pour éviter de retrouver un taux d’abstention aussi important que pour les élections régionales.

En termes de promotion des idées, comme pour les services ou produits, ce début du 21e siècle est nettement marqué par le développement des techniques du bouche-à-oreille. Si jusqu’à présent nos actions étaient limitées à notre capacité à entrer en contact « physiquement » avec les membres de notre cible, la démocratisation de l’usage de l’Internet et plus récemment celle des réseaux sociaux démultiplient nos opportunités d’interaction.

Les initiateur de la campagne du candidat Obama ont démontré l’extraordinaire pouvoir de viralité des réseaux sociaux y compris pour collecter des fonds. Même si le contexte américain est difficilement reproductible en France, certaines leçons peuvent être retenue des dernières évolutions. La première étant que Facebook, Linkedin, les blogs et maintenant Twitter sont devenus des vecteurs puissants pour distiller des informations au marché.

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Source des données : Invoke Life: Social Networking – 29 juillet 2010

Autant dire que les messages transmis par les techniques de promotion traditionnelles sont de moins en moins pris en considération par les internautes et les utilisateurs de réseaux sociaux. Il semble même que selon une étude de Vision Critical de septembre 2010, ces utilisateurs connectés acceptent beaucoup que l’ensemble des consommateurs les informations publiées sur les réseaux sociaux. Ainsi, 62 % des utilisateurs de réseaux sociaux accordent prioritairement leur confiance aux avis des amis contre 47 % pour l’ensemble des consommateurs. Est-ce une expression d’une présence massive de la génération Y sur ces réseaux ou une tendance de fonds ? L’étude ne le dit pas, mais avec 20 millions d’utilisateurs sur Facebook en France et plus de 500 millions dans le monde, les responsables du marketing ne peuvent ignorer le phénomène.

Alors comment faire ? La première condition est d’être présent et de susciter la confiance des utilisateurs pour qu’une communauté puisse se développer autour de la marque, des services ou des idées que vous souhaitez développer. En ce domaine, une étude d’ INVOKE LIFE de juillet 2010 nous donne quelques pistes intéressantes (voir tableau joint). Sans surprise, 64 % des utilisateurs considèrent comme « très important » ou « important » de trouver sur le média utilisé un dialogue ouvert autant aux avis positifs que négatifs. Une pratique peu appréciée des politiques qui campent trop souvent sur des positions dogmatiques modérant trop souvent les avis de leurs opposants. Les opposants, de leur côté, ne rédige pas toujours des textes appropriés pour que leurs commentaires soient publiés.

Ensuite, la notion de “community manager” devrait remplacer celle de colleur d’affiches, mais les qualités ne sont tout à fait les mêmes si ce n’est celle d’être très motivé et disponible.

Jean-Claude MORAND – 27/10/10

samedi 23 octobre 2010

Ma passion du jour : “The Social Network”

The Social Network
Ma femme n’étant ni une “geekette” et encore moins une “NERDette”, je me suis donc payé une séance de cinéma seul. Et je ne regrette pas. Je connaissais une bonne partie de l’histoire de la création de Facebook et j’en ai découvert d’autres facettes en visionnant “The social network”.


En premier lieu, sur la personnalité du leader (Mark Zuckerberg) que le réalisateur nous présente un peu comme un autiste extrêmement brillant et surtout comme un passionné à outrance pour la technologie. Un attitude digne d’un hérétique comme le décrit Seth Godin dans son ouvrage “Tribus”.  Une attitude que conduit Mark ZUCKERBERG à être marginalisé mais aussi qui le mène sur le chemin d’un succès basé sur un opportunisme extraordinaire.


Et là réside la seconde leçon qui ne fait pas partie du programme de marketing que j’enseigne à mes étudiants. Ici, l’innovation ne repose pas sur un business plan avec une étude de marché... Une grosse frustration avec une fille et le voilà propulsé sur le chemin de la gloire.


Troisième leçon de l’après-midi : le financement de l’entreprise. Là encore, le réalisateur met en évidence à la fois le rôle d'un business angels du départ (19’000 $) puis l’arrivée du fondateur de Napster en qualité de "Venture Capitalist". Un scénario difficile à reproduire en Europe car la culture du risque n’est pas la même que dans la Sillicon Valley.
 
Un film que je conseille à tous mes étudiants pour leur donner l’envie de créer, d’oser avant qu’ils soient couverts de charges de famille. Un film qui leur apprendra ce que ne suis pas autorisé à leur raconter dans mes cours. 
Mais attention, il vaut mieux avoir un peu de pratique des réseaux sociaux, un minimum de connaissance du monde internet, si possible comprendre quelques termes de finances et avoir si possible été exposé à la culture universitaire américaine.

Bref, j’ai aimé et je suggère que ce film soit intégré dans les cours d’entrepreneurship de nos universités suisses ou françaises.

Jean-Claude MORAND – 25/10/10
Pour en savoir plus ; http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=147912.html

Le chiffre du jour : – 25 mètres

25 mètres c’est la hauteur de glace que le glacier de Tignes a perdue depuis les derniers JO en 1992. Soit la hauteur d’un immeuble de 6 étages !

Ski Chrono N°24Hier, j’ai reçu Ski Chrono dans lequel l’enquête d’Emmanuel BUNOZ « L’été en chasse-neige » vient conforter, chiffres à l’appui l’impact du réchauffement climatique sur les sports de neige.

Selon, Christian VINCENT, ingénieur de recherche au laboratoire de glaciologie du CNRS à Grenoble, ce n’est pas moins de 16 mètres qui ont fondus ces neuf dernières années. Autant dire que le phénomène s’accélère ! Il précise également que l’été dernier « a été aussi terrible que celui de la fameuse canicule de 2003 avec 2,45m envolés ».

Des chiffres encore plus impressionnants que ceux que les chercheurs annonçaient lors du symposium « Neige et Climat » que j’avais organisé en 1994 avec le professeur BAILLY responsable à l’époque du département de géographie de l’Université de Genève. Bien que cette enquête soit dédiée à la pratique du ski d’été, je m’interroge de plus en plus sur la pérennité des sports de neige dans nos stations (été et hiver), a ce rythme auront nous encore l’opportunité de pratiquer le ski les glaciers dans 20 ans ?

 

Si la réponse est non, ou « beaucoup moins » comme l’affirment les experts du GIEC[i], alors est-il toujours opportun d’investir aussi massivement pour soutenir les activités liées à la neige ? Le calcul de la rentabilité économique de ces investissements devant maintenant quasiment neutraliser les périodes estivales et considérablement réduire le nombre de journées skiables en hiver. Dans ces conditions, il est fort probable que l’or blanc devienne un gouffre financier dont les parois s’écrouleraient comme les séracs du glacier Perito Moreno en Argentine le font de plus en plus souvent.

Jean-Claude MORAND – 25/10/10


[i] Selon Wikepedia : Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec, en anglais Intergovernmental Panel on Climate Change, IPCC) est un organe intergouvernemental, ouvert à tous les pays membres de l'ONU. Il « a pour mission d’évaluer, sans parti-pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les risques liés au changement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation. Il n’a pas pour mandat d’entreprendre des travaux de recherche ni de suivre l’évolution des variables climatologiques ou d’autres paramètres pertinents. Ses évaluations sont principalement fondées sur les publications scientifiques et techniques dont la valeur scientifique est largement reconnue »1. Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec, en anglais Intergovernmental Panel on Climate Change, IPCC) est un organe intergouvernemental, ouvert à tous les pays membres de l'ONU. Il « a pour mission d’évaluer, sans parti-pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les risques liés au changement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation. Il n’a pas pour mandat d’entreprendre des travaux de recherche ni de suivre l’évolution des variables climatologiques ou d’autres paramètres pertinents. Ses évaluations sont principalement fondées sur les publications scientifiques et techniques dont la valeur scientifique est largement reconnue ».

samedi 16 octobre 2010

SYANE a fêté ses 60 ans et présenté un projet pour 2022

P1020504Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) secrétaire d'État chargée de la Prospective et du Développement de l'économie numérique avait fait le déplacement hier pour découvrir plusieurs initiatives développées dans notre département autour du numérique. Elle nous a aussi délivré sa vision de la Société numérique en insistant sur les apports que les technologies maintenant déployées par SYANE pouvaient générer pour tous les citoyens desservis par des liaisons à très haut-débit.

Jean-Paul Amoudry, Président de SYANE qui fêtait hier les 60 ans de ce syndicat lui avait présenté un peu plus tôt dans la journée un projet qui pourrait faire l’objet d’un participation de l’Etat dans le cadre du grand emprunt. Il faut dire qu’après la première phase en cours qui doit permettre de couvrir 90 % des entreprises, l’ensemble des bâtiments publics, établissements d’enseignement et des stations de ski, seulement 31 % des particuliers et 22 % des résidences secondaires, la tâche sera loin d’être achevée.

P1020498Une deuxième phase évaluée à 157,3 M € pour couvrir à l’horizon 2020/2022 90 % des entreprises et foyers haut-savoyards.

Lors de son introduction, NKM a également souligné la nécessité de développer les “usages” que ces connexions à haut débit permettent maintenant. Dans ce domaine, le CITIA a également présenté quelques idées à la Ministre avec l’espoir que celles-ci soient retenues dans le cadre des actions prévues par le grand emprunt dont pas moins de 2,5 milliards € sont destinés à financer ce volet et en particulier 750 millions € pour la digitalisation des contenus.

Il faut remarquer la qualité des initiatives et du travail fourni par les équipes de SYANE, mais l’annonce d’une couverture totale (90 %) des foyers quatre ans après les JO tant convoités me parait manquer d’ambition surtout s’il on prend en compte un retard dans l’obtention des financements et du déploiement qui sont inévitables pour ce genre de projet. Est-il vraiment impossible d’accélérer le déploiement de ces technologies ?

Par ailleurs, les tables rondes de fin de soirée aux quelles je n’ai malheureusement pas pu assister, reprenaient ce thème des usages avec des titres aussi attirant que “Le numérique, une levier pour l’attractivité des territoires ?”, “Le numérique, un facteur de développement social et humain ?” et enfin “Le numérique, un rupture de notre relation au temps et à l’espace ?”

Si vous souhaitez découvrir mes idées en ce domaine, je vous invite à lire le white paper que j’ai produit sur ce sujet disponible sous ce lien.

Jean-Claude MORAND/16.10.10

mercredi 13 octobre 2010

Web et réseaux sociaux pour valoriser entreprises et services

Développer le potentiel de votre entreprise ou de votre administration uniquement par un site Internet c’est bien, mais pas suffisant !


J’interviendrai, le 18 novembre, à la HEG dans le cadre de ce séminaire pour présenter de manière très pratique, ce qu’il est possible de faire avec les réseaux sociaux pour une entreprise.


imageAujourd’hui, les nouvelles formes de communication : réseaux sociaux, web 2.0, blog, etc. ont démultiplié les possibilités d’expression et de transmission de l’information. Il est désormais possible de communiquer de façon ciblée et précise, mais aussi de connaître et d’anticiper les besoins de ses clientes et clients. Comme le relève Manuel Castells, professeur de communication à l’université de Californie du sud, « ce phénomène constitue ainsi une nouvelle forme sociale de communication certes massive, mais pourtant produite, reçue et ressentie individuellement ». Et selon Microsoft, le marché mondial de la publicité en ligne estimé à 40 milliards en 2007, doublera en 2010.


Pour répondre aux besoins des entreprises et des administrations, la Haute école de gestion de Genève (HEG-Genève)  a intitulé son  7ème  Symposium : Web et  réseaux sociaux pour valoriser entreprises et services.


En effet, ses professeur-e-s ont développé d’importantes compétences dans ce type de communication au travers de leurs nombreuses recherches et mandats. L’intervention d’expertes et d’experts, ainsi que d’entreprises et d’organisations ayant une expérience reconnue dans ce domaine enrichiront le programme du Symposium.


Durant cette journée, vous  pourrez  choisir des sessions ciblées correspondant à vos besoins parmi les 12 thèmes proposés notamment présentation d’un baromètre suisse des communautés virtuelles, veille stratégique en ligne, sentiment analysis et netnographie,  communication dynamique, etc. Vous pourrez aussi faire le point et vous positionnez par rapport aux autres PME et administrations suisses romandes en matière d’utilisation de réseaux sociaux. Concrètement, vous remplirez un questionnaire qui sera dépouillé durant la journée de manière à ce que les résultats vous soient présentés et comparés aux conclusions d’une enquête similaire effectuée auprès d’un échantillon de PME et d’administrations de Suisse romande.


Ce Symposium propose également des ateliers pratiques durant lesquels celles et ceux qui le désirent pourront développer la visibilité de leur organisation en créant un flux RSS, en utilisant concrètement Netvibes, en gérant leur présence dans un monde virtuel ou encore en déterminant les éléments  pertinents qui rendront leur présence sur un réseau social efficace.


A l’issue de ce Symposium, vous serez à même de vous situer dans ces nouvelles perspectives de communication. Vous serez également capable de choisir la stratégie la plus en adéquation avec les objectifs de votre organisation.

Programme


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Pour en savoir plus et vous inscrire

http://www.hesge.ch/heg/la-heg/symposium2010/