samedi 25 décembre 2010

Joyeuses fêtes !

La période de Noël et Nouvel An est une opportunité de maintenir le dialogue avec nos proches, d’oublier un instant nos écrans et claviers pour nous consacrer à vraie vie. N’ironisez pas sur le fait que j’écrive ce billet le 25 au matin alors que le reste de la famille dors encore…. j’ai simplement dû accompagner une personne qui travaille ce matin et nous avons précédé les chasse-neige.

Noel Pomme de pain iStock_000014057091XSmall

Noël est aussi l’occasion de porter une attention un peu plus marquée que les autres jours aux plus démunis de notre société. C’est à cela que je vous invite ce matin, alors que vous ouvrez vos cadeaux, cela sans gâcher le plaisir de votre vie familiale mais au contraire en l’enrichissant de valeurs spirituelles que la société de consommation nous fait trop souvent oublier.

Joyeuses fêtes !

mardi 21 décembre 2010

Le sénateur Hérisson prône aussi le regroupement des OT pour une meilleure présence sur le Net

La dernière édition du journal du club “France Terre de tourisme” est consacrée au e-Tourisme. Avec une pointe de chauvinisme, j’ai noté un interview du sénateur haut-savoyard Pierre Hérisson. Mais je relève surtout, qu’il se rallie à un théorie que je prône depuis longtemps : la mutualisation des ressources pour les OT afin de pouvoir développer une stratégie optimum de présence sur le Net.

Interview Hérisson sur le regroupement des OT

lundi 20 décembre 2010

Le seuil de pauvreté en 2008 : 949 euros par mois


Deux chiffres ont retenu mon attention en ce début de semaine de Noël :

  1. Les dépenses moyenne des français pour Noël sont, selon le cabinet Deloittte, de 538 € en moyenne.
  2. 13 % de nos concitoyens soit 7.8 millions de personnes vivent avec 949 € par mois, c’est à dire en dessous du seuil de pauvreté.

Je reproduis ci-dessous le texte de l’INSEE qui donne tous les détails de cette dernière statistique afin que vous puissiez saisir le temps alloué pendant cette période de fêtes pour avoir une pensée pour tous nos concitoyens embourbés dans cette situation.

Jean-Claude MORAND – 20/12/10

Institut national de la statistique et des études économiques

Le taux de pauvreté monétaire est défini comme la proportion de personnes ayant un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté. Ce seuil est calculé par rapport à la médiane de la distribution des niveaux de vie. C’est le seuil à 60 % du niveau de vie médian qui est privilégié en Europe. Il correspond à un niveau de vie inférieur à 949 euros par mois en 2008. 7,8 millions de personnes vivent en-dessous de ce seuil dont la moitié a un niveau de vie inférieur à 773 euros mensuels. Le taux de pauvreté ainsi calculé est de 13 % en 2008 (tableau 2). Il s’élevait à 13,4 % un an auparavant et a donc perdu 0,4 point.

En 2008, la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) a utilisé pour la première fois les données de l’administration fiscale pour mesurer les ressources ouvrant droit aux différentes allocations. Cette simplification administrative a conduit au report de la révision par la Cnaf des ressources des allocataires du 1er juillet au 31 décembre. Ainsi, la prise en compte des revenus de 2007 a été différée de six mois. Les prestations sous conditions de ressources ont donc été calculées jusqu’au 31 décembre 2008 avec les revenus de 2006. De ce fait, le nombre de bénéficiaires sous conditions de ressources a fortement progressé et cela a eu un effet sur le bas de la distribution des niveaux de vie.

L’impact sur le taux de pauvreté à 60 % de cette mesure est évalué à − 0,2 point. Une fois cet effet isolé, le taux de pauvreté peut être considéré comme stable compte tenu de l’incertitude statistique, évaluée à +/− 0,5 point, liée à la mesure de ce taux par une enquête par sondage.

Sur plus longue période, le taux de pauvreté a décru de 1996 à 2004 pour se stabiliser ensuite aux alentours de 13 %.

Le taux de pauvreté à 50 % est stable entre 2007 et 2008, valant respectivement 7,1 % et 7,2 %. L’effet sur ce taux de la non-révision des ressources des allocataires en cours d’année est minime (− 0,08 point).

Indicateurs de pauvreté de 2005 à 2008 

2005 2006 2007 2008
Seuil à 60 % de la médiane
Taux 13,1 13,1 13,4 13,0
Seuil (euros 2008/mois) 901 914 934 949
Niveau de vie médian des personnes pauvres (euros 2008/mois) 731 749 764 773
Nombre de personnes pauvres (milliers) 7 766 7 828 8 035 7 836
Intensité de pauvreté ( %) 18,8 18,0 18,2 18,5
Seuil à 50 % de la médiane
Taux ( %) 7,2 7,0 7,2 7,1
Seuil (euros 2008/mois) 751 762 778 791
Niveau de vie médian des personnes pauvres (euros 2008/mois) 619 629 646 651
Nombre de personnes pauvres (milliers) 4 270 4 188 4 281 4 272
Intensité de pauvreté ( %) 17,5 17,4 17,0 17,7

Lecture : en 2008, 13 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté (taux de pauvreté). La moitié des personnes pauvres a un niveau de vie inférieur à 773 euros par mois, soit un écart de 18,5 % au seuil de pauvreté. Cet écart représente l’intensité de la pauvreté.

Champ : personnes vivant en France métropolitaine dans un ménage dont le revenu déclaré au fisc est positif ou nul et dont la personne de référence n’est pas étudiante.

Sources : Insee-DGFiP-Cnaf-Cnav-CCMSA, enquêtes Revenus fiscaux et sociaux 2005 à 2008.

dimanche 19 décembre 2010

La crise : structurelle ou pas ?

Le Crédit Agricole vient de m’adresser sa note économique trimestrielle fort complète comme toujours. Sa lecture est une opportunité de se poser des questions quant à notre futur économique et social dans la mesure où l’on peut extrapoler les résultats du passé pour prédire l’évolution des économies mondiales. Les analystes économiques ont largement démontré que leurs compilations de nombreuses statistiques, observations diverses étaient encore largement perfectibles, mais faute de mieux leurs indicateurs doivent être agrémentés de nos propres analyses et, il faut bien l’avouer, de nos convictions.

Cela dit, j’observe que l’édito de cette dernière édition (N° 131 1er trimestre 2011) avance timidement le débat d’idées selon lequel « la faible croissance actuelle ne serait pas un phénomène structurel… mais comme une faiblesse conjoncturelle, passagère par essence. » Certes le commentaire de l’édito porte sur l’économie américaine mais je retrouve dans l’analyse de nombreuses similitudes avec l’économie de notre pays en commençant par la croissance.

Autant dire que je partage l’avis de l’auteur de cet édito qui considère, en reprenant les leçons de la crise des années 70, qu’il est une absolue nécessité de recréer les conditions de la convergence économique en Europe. Sinon, « il sera de plus en plus difficile de gérer une zone euro dont la boite à vitesses n’est pas équipée de marche arrière ». Si la réduction des déséquilibres des comptes publics fait partie de cette absolue nécessité, le débat électoral qui va s’intensifier en 2011 ne sera pas propice à leur mise en œuvre. Pour avoir été confronté de très près à la gestion de la communication locale destinée à supporter la récente réforme des retraites, j’ai pu apprécier le fait que nos élus étaient beaucoup plus motivés pour porter les bonnes nouvelles que les mauvaises ou en tout cas celles qui sont perçues comme telles par l’électorat. Autant dire, que la communication ne viendra pas des élus. La neige de ce mois de décembre n’a-t ’elle pas couvert médiatiquement les nombreuses mesures votées dans le cadre de loi de finance 2011 pour tenter de minimiser le déficit budgétaire ? Avez-vous entendu votre sénateur ou votre député s’exprimer sur ce sujet ? S’il l’a fait pour supporter ces mesures, alors il a le courage que sa mission requiert. Mais il ou elle reste une exception ; dans ces conditions, il sera très difficile pour notre pays d’atteindre les objectifs de réductions des déficits annoncés.

Le second levier actionnable pour tendre vers un retour à l’ « équilibre » (c’est-à-dire 3 % de déficit et moins de 60 % de taux d’endettement) reste la croissance. Mais comment nos entreprises peuvent-elles en trouver le chemin alors que nos concurrents affichent une insolente progression de leur PIB ?

image

En 2000, l’écart de croissance entre les pays du groupe BRIC et ceux du G3 (Allemagne, Japon et US) était d’un peu plus de 2 points. Cet écart a doublé en 10 ans ; il est actuellement de plus de 4 points. Quatre points qui font défaut aux économies occidentales. Quatre points acquis pour longtemps par ces pays, vers lesquels nous avons délocalisé notre production industrielle et nos capacités de création. Car croire encore que nous avons le monopole des idées est une vision plutôt étriquée du monde. La Chine et l’Inde produisent chaque année de très nombreux ingénieurs qui sont au moins aussi qualifiés que ceux qui sortent de nos écoles. Croire ou affirmer que les usines de ces pays fabriquent que des produits de bas de gamme est mal les connaitre.

imageSource : Crédit Agricole

Il sera donc pour le moins difficile de retrouver le chemin de la croissance ceci d’autant que les PME françaises sont sous capitalisées et de beaucoup plus petites tailles que les Allemandes pour établir une comparaison avec notre premier partenaire économique. Autant de raison pour lesquelles les analystes du Crédit Agricole sont moins optimistes que ceux de Bercy en ce qui concerne la croissance pour 2011 ; 1,5 % pour le CA contre 2 % pour ceux de Bercy.

Je crains donc que nous soyons contraints de vivre avec une croissance moins forte que celle annoncée par nos dirigeants politiques. Par conséquent les revenus de transferts (les aides de l’Etat) devraient être réduits, ce qui équivaut pour de nombreuses personnes à une baisse du revenu et du pouvoir d’achat. Car n’oublions pas qu’un demi-point de PIB[1], ce n’est pas loin de 10 milliards d’euros en moins pour l’économie française. Ce phénomène sera sans doute couplé à une inflation un peu plus marquée sur l’ensemble de la zone euro et un taux de chômage qui restera proche de 9 %.


A la lecture de ces faits, je suis convaincu que nos économies occidentales doivent affronter une modification structurelle des relations internationales et que nous ne devons oublier l’aspect éphémère que contient le mot “crise”. Nous devons, chacun à notre niveau, admettre que quelques milliards d’hommes et de femmes à l’autre bout de la planète ambitionnent aussi d’atteindre un niveau de vie supérieur et qu’ils font tout pour produire une partie de la richesse que nous avons su produire jusqu’à présent. Sans entrer dans un protectionnisme dangereux pour nos échanges internationaux, nous devons accepter une réduction inéluctable de notre niveau de vie. Réduction qu’il peut cependant être possible de limiter partiellement si nous trouvons les moyens techniques et sociaux d’augmenter notre productivité globale. Travailler plus – pour le même salaire est sans doute une piste. La réduction du chômage me semble aussi être une priorité tant ce fléau est destructeur de productivité… mais j’avoue que je sèche un peu pour proposer une solution, Une TVA sociale est sans doute une piste à considérer ; la répartition du travail (35 heures) c’est avéré être un échec. Les flexibilité du travail ne fait qu’inciter les grandes entreprises à délocaliser un peu plus rapidement.

Automatiser les tâches, améliorer encore notre créativité industrielle et dynamiser nos approches commerciales et soutenir la création de PME de plus grandes tailles sont donc aussi d’autres pistes à considérer.

Pas très réjouissant ce scénario, mais c’est aussi un ensemble d’opportunités car c’est souvent lorsque qu’une agression extérieure se profile que les acteurs se remettent en question !

Jean-Claude MORAND – 18/12/10


[1] En 2009, le PIB de la France a été de 1907 milliards d’euros. Source : INSEE http://www.insee.fr/fr/themes/theme.asp?theme=16&sous_theme=1

jeudi 16 décembre 2010

Le THD arrive à petits pas en Haute-Savoie

P1130380.JPGPhoto : assistante parlementaire de Lionel TARDY

Lundi dernier (le 13 décembre 2010), Lionel TARDY a réuni un panel d’experts pour aborder le déploiement de la TNT et du haut-débit en Haute-Savoie.Excellente initiative cette réunion. Des intervenants de qualité ont délivré des messages didactiques destinés à expliquer ce qui est pour l’instant programmé. Un schéma départemental d’aménagement numérique est en gestation depuis juillet 2010, une bonne chose ! Mais il semble que le très haut débit (x>20 Mb/s) ne soit pas inscrit dans les priorités à 5 ans. Habillement, le maillage est annoncé à l’horizon 10 ou 12 ans, c’est-à-dire en 2022 ! Pendant ce temps, nos concurrents asiatiques continueront à surfer encore plus vite. Car la France, malgré nos Minitel et un équipement ADSL honorable, ne se situe pas dans le Top 10 des pays les mieux équipés. Même les roumains font mieux que nous !

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Dans le panel d’excellents intervenants, il manquait Numéricâble, le cablo-opérateur historique de l’agglomération annécienne qui rechigne à dépasser les 30 Mb/s et encore quand on les a. Pour ma part je ne dépasse pas 10 Mb/s… un rêve pour ceux qui attendent ADSL dans leur campagne, mais un débit ridicule pour un finlandais, un coréen ou un japonais. 

J'ai découvert que le satellite allait très prochainement pouvoir livrer 10 mb/s partout... intéressant.

En revanche, je reste convaincu que la Haute-Savoie doit avoir un programme plus ambitieux pour permettre idéalement à tous d'obtenir 100 Mb/s tant pour la TV que pour les accès aux réseaux publics et privés. Le coût ? Bien moindre que les JO et avec un retour sur investissement bien plus certain !

Il a été dit que le futur de l'accès à Internet était les appareils mobiles (smartphones, tablettes, voiture,...) rien est programmé pour l'instant. Je recommande qu’Annecy doit lance un programme de hotspots gratuits sans délais et se positionne pour être équipé d'un réseau WIMAX (norme de type 802.16) dès que possible. Un partenariat public/privé peut être imaginé : Bolloré est titulaire de 20 licences WIMAX régionales. Free, de son côté, est détenteur d'une licence qui lui permet de couvrir l'ensemble du territoire national de cette technologie. Technologie permettant d'atteindre des débits théoriques de 70 Mb/s sur 50 km, le WIMAX représente à la fois une alternative à l'internet filaire (xDSL) et, surtout, à d'autres standards d'accès nomades (WiFi, 3G…). Google investit aussi dans ce domaine... pourquoi pas aux bord du lac d'Annecy au côtés de Syane ?

Ces équipements seront appréciés des futurs congressistes et aussi des nombreux touristes sans parler des nombreux annéciens.

mercredi 8 décembre 2010

TOUT SAVOIR SUR LA FIBRE OPTIQUE : L’ARCEP DIALOGUE AVEC LES CONSOMMATEURS

Les connexions à très haut débit sont de mon point de vue l’un des leviers de l’économie du XXIe siècle. C’est aussi un réel défi pour la France qui accuse un retard en ce domaine.

Après la réunion d’information de Lionel TARDY le 12 décembre, ce sont les cadres de l’ARCEP qui se mobilisent pour motiver les acteurs de l’immobilier à prendre des mesures  pour que les immeubles et lotissements soient équipés. Ils organisent un chat le 21 décembre prochain dont voici l’annonce.


www.arcep.fr                     Autorité de Régulation des Communications électroniques et des Postes

Je souhaite que mon immeuble soit équipé en fibre optique ; que dois-je faire ? Comment puis-je savoir quand mon immeuble sera fibré ? Où en est le déploiement de la fibre en France ? Comment choisir si plusieurs opérateurs se proposent pour fibrer mon immeuble ? Qu'est-ce que la mutualisation ? Mon immeuble a été fibré par un opérateur : suis-je contraint de le choisir comme fournisseur d'accès ? Quels sont les avantages de la fibre optique ? Les opérateurs promettent un débit symétrique de 100 Mbits/s en débit ; est-ce fiable ? La fibre optique est-elle supérieure au câble en qualité ?  Je suis promoteur immobilier : dois-je équiper en fibre optique les immeubles que je construis ? Ai-je une chance d'obtenir la fibre dans mon lotissement ? Je souhaiterais m'abonner à la fibre et conserver mon numéro actuel : est-ce possible ? Dois-je résilier mes contrats en cours ?

Pour tout savoir sur la fibre et son installation dans votre immeuble, participez au chat de l’ARCEP, le 21 décembre 2010 à 17 h, sur www.arcep.fr ; nos experts Aurélie Barré et Antoine Véron répondront à toutes vos questions.

Vous pouvez d'ores et déjà posez votre question à l’avance : http://arcep.canalchat.fr/2010/2/