mercredi 29 juin 2011

24 ans de présence sur le Net & 7 années de blog avec 392 billets dédiés au marketing

Un 393ème billet sur mon blog “Marketing et nouvelles technologies” pour fêter l’anniversaire de ce blog créé en juin 2004 au moment où j’écrivais “RSS, blog : un nouvel outil pour le management”. Je ne publie pas si souvent que cela, car j’ai une vie en dehors du Net et j’essaye à chaque fois de produire un contenu original.

Je saisi cette occasion pour vous remerciez, vous qui me lisez toujours en plus grand nombre. J’apprécie également les sites qui reprennent mon flux RSS, diffusant ainsi plus largement les idées que je propose.

7 ans de blog

 

24 ans

de contribution à l’économie numérique et de présence sur le Net au moment ou la classe politique semble découvrir le potentiel de cette filière.

Pour l’histoire, si je blogue depuis 7 ans, je suis présent sur le Net depuis 24 ans, ma première interaction avec les réseaux sociaux datant de 1987 avec les VNews alors que je cherchais à développer un système expert d’aide à la décision pour l’élaboration des prix. Le plus drôle c’est que cette interaction est encore visible sur Google ici.

Jean-Claude MORAND – 29/6/11

mardi 28 juin 2011

Quand station de montagne rime avec économie numérique !

Médecin à Avoriaz mais également médecin régulateur au centre d’appel du “15” le docteur Marc-André Binet observe que de nombreux parents appellent ce numéro pour des problème parfois bénins. Alors il décide de travailler sur un thermomètre intelligent avec un fournisseur avant de réaliser que cette intelligence est difficilement localisable dans cet outil que nous avons tous dans notre pharmacie personnelle. C’est alors qu’il a l’idée d’échanger les données avec le protocole Bluetooth et surtout de recourir aux capacités de traitement et de communication des smartphones.
Fort de ces idées, il décide de les proposer idées à l'occasion du concours BeMyApp (en avril 2011 sur Lyon). Des développeurs réalisent ainsi très rapidement un première version de ce conseiller médical sur une plateforme Androïd et depuis aujourd’hui (28/6/11) une version pour Iphone. Son projet nommé AlertFièvre a été retenu et a même terminé second au final.

Alors que j’entendais cet après midi lors d’une convention sur l’économie numérique une participante souhaiter la création d’une Silicon Valley en Ile de France, le Docteur Binet démontre que l’on peut aussi imaginer une montagne numérique. Même si Avoriaz n’est pas encore câblé en THD, il déclare pouvoir échanger sans problème avec l’équipe de développeur localisé pour l’instant en région lyonnaise.
Selon ce créateur, qui n’en est pas à sa première start-up, le défi est avant tout commercial car il est de plus en plus difficile de gagner de la visibilité au milieu de plusieurs centaines de milliers d’applications mises à disposition des détenteurs de smartphone. Ayant gardé un souvenir pas très positif des aides publiques, il a pour l’instant renoncé à s’engager dans un marathon administratif pour rechercher un concours des organismes de financement classiques.
Cette expérience démontre que l’économie numérique peut certes se développer autour de la Tour Eiffel mais qu’elle peut aussi se développer loin des centres urbains. La proximité géographique est un argument qui n’est plus de mise à l’heure de Skype, des visioconférences et des communications sur IP. La qualité de vie de créateurs comme celle des salariés s’en trouvant améliorée. Il est aussi intéressant de noter qu’alors que la station d’Avoriaz est fermée cet été, d’autres activités se développent bien loin des considérations touristiques. Voilà une nouvelle piste d’aménagement du territoire avec un minimum de frais d’infrastructure.
Une vision qui me plait et que je souhaite voir être dupliquée au fil des années.
Jean-Claude MORAND – 28/6/11
Que fait AlertFièvre ?
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Avoir un enfant qui a de la fièvre est un stress que toutes les familles connaissent. Joindre un médecin pour obtenir un conseil, une consultation est de plus en plus difficile. Les demandes de conseils ou de consultation pour le symptôme fièvre représentent plus de 35% des appels de la permanence des soins.
Proposer une solution pour que chacun puisse avoir sous la main en permanence une aide pratique pour
gérer la fièvre d’un proche est le défi qu’une start-up annécienne vient de relever en lançant “Alerte Fièvre”



 
 
Description de l’application Alerte Fièvre
imageAlerte Fièvre est une application pour smartphone Android et IPhone, disponible sur Androïd Market et sur Appstore. C’est est une application grand public qui a été conçue par un médecin annécien permettre de prendre en charge la température d’un proche. Il suffit de reporter la température mesurée par un thermomètre médical à l’aide d’un curseur, de créer le profil du patient (date de naissance et poids), et vous
obtiendrez immédiatement 3 types de conseils à mettre en pratique immédiatement. Des conseils d’ordre général, la recommandation de prendre ou non un médicament, et d’appeler ou non le médecin. L’application mémorise tous les profils de la famille, interprète la nouvelle valeur de température en fonction de l’ensemble des données du profil et recommande les gestes et actions à mener. Les recommandations fournies par Alerte Fièvre sont strictement conformes aux conseils pratiques validés par l’AFSSAPS et sont validés par des médecins et pédiatres experts.
Alerte fièvre les températures déjà enregistrées, les médicaments ingérés et les antécédents particuliers du patient. Elle permet d’établir un historique pour chaque profil enregistré. L’application vous rappellera les horaires pour la surveillance de la température et les prises médicamenteuses à venir. Vous pourrez visualiser la courbe des températures, la liste des prises médicamenteuses et exporter ou envoyer ces éléments.
Alerte Fièvre vous aidera le cas échéant à trouver un médecin ou à appeler les services d’urgence si la
situation le requiert.
- Donne des conseils pratiques adaptés aux caractéristiques du malade en cas de fièvre.
- Fournit des recommandations détaillées en matière de dose médicamenteuse.
- Conseille l’appel au médecin uniquement quand la situation l’exige : trouve un médecin là ou vous vous êtes, Projet à terme trouvez et lance l’appel automatique vers le médecin traitant ou le numéro d’urgence.
- Stocke, affiche et exporte les courbes de température de tous les profils enregistrés.
- Communique avec les thermomètres de la gamme ThermoDoc pour récupérer automatiquement les mesures prises.
- Permet un suivi de chaque profil, alerte la personne contact enregistrée sur le profil pour assurer la
surveillance de la température ou l’informer de l’état du patient.
- Informe sur les différentes méthodes et localisations de mesure de la température corporelle, les types de thermomètres, leurs avantages, leurs inconvénients et à pour quel public elles sont le mieux indiquées.
- Renseigne sur les médicaments à prendre pour la prise en charge de la température et liste les noms commerciaux du Paracetamol dans chaque pays. Les thermomètres de la gammeThermoDoc™ communiquent avec votre smartphone par Bluetooth. Ils envoient la mesure prise, ce qui lance l’application
Pour en savoir plus
alertefievre.blogspot.com
alerte.fievre@gmail.com

OSEO et Annecy lancent un Fonds local pour l’innovation

Signataire de la convention pour le fonds local pour l'innovation

Voilà une bonne nouvelle pour quelques porteurs de projets que je rencontre dans le cadre de mon engagement auprès de Savoie-Angels. Même si je considère la dotation individuelle (45 K€) un peu faible pour attirer des projets ambiteux, c’est déjà un apport non négligeable qui peut inciter des entreprises à choisir le bassin annécien pour s’installer. Je pense que l’un des projet qui sera présenté le 21 juillet lors de l’assemblée plénière de Savoie-Angels, rempli les conditions. Cela sera d’autant plus intéressant que ce même soir, l’association de Business Angels signera un partenariat avec Thésame.

Jean-Claude MORAND – 28/6/11

L’Etat, la Communauté de l’agglomération d’Annecy ( C2A) et OSEO ont signé, le vendredi 10 juin 2011, une convention de partenariat sur la création d’un Fonds local pour l’innovation. Objectif : financer conjointement  des projets de recherche et d'innovation, issues d'entreprises implantées sur l'une des 13 communes de l'agglomération d'Annecy.

La Communauté de l’agglomération d’Annecy dotera, de 900 000 euros sur 3 ans, ce nouveau fonds  qui sera géré, pour son compte, par OSEO.

Les critères d'éligibilité

Les entreprises éligibles à ce nouveau fonds doivent présenter les caractéristiques suivantes :

  • moins de 2000 salariés,
  • éligibles aux aides OSEO,
  • implantées sur l’une des 13 communes de l’agglomération d’Annecy,
  • présentant un programme d’innovation technologique, porteur d’un avantage concurrentiel,
  • possédant des perspectives concrètes de retombées économiques et commerciales.

Renforcer la recherche et l'innovation

« Après avoir apporté un soutien massif aux entreprises régionales avec le plan de relance, nous nous félicitons de la nouvelle impulsion ainsi donnée au soutien de l’innovation qui représente un formidable accélérateur de croissance et de compétitivité pour les entreprises et donc pour l’emploi.  »  – François Drouin, Pdg dOSEO.

« Cette convention s’inscrit pleinement dans les priorités de la Communauté de l’agglomération d’Annecy en faveur du renforcement de la recherche et de l’innovation au sein des entreprises.  » – Jean-Luc Rigaut, président de la Communauté de l’agglomération d’Annecy.

« Soutenir l’innovation est l’un des axes forts de la politique que l’Etat souhaite mener en direction des entreprises. Je suis particulièrement fier que ce partenariat entre un territoire et une agence nationale puisse voir le jour en Haute-Savoie, terre d’entrepreneurs.  » – Bernard Accoyer, député-maire d'Annecy-le-Vieux, premier vice-président de l''agglomération d'Annecy.

La convention de partenariat

Elle a été signée, le 17 jun 2011, par Jean-François Carenco, préfet de la Région Rhône-Alpes, représenté par Philippe Derumigny, préfet de la Haute-Savoie, Jean-Luc Rigaut, président de la Communauté de l’agglomération d’Annecy et François Drouin, président-directeur général d'OSEO, en présence de Bernard Accoyer, président de l’Assemblée nationale, député-maire d'Annecy-le-Vieux.

de gauche à droite, Bernard Accoyer, président de l’Assemblée nationale, François Drouin, PDG d'OSEO et Jean-Luc Rigaut, président de la Communauté d’agglomération d’Annecy

Source : communiqué de presse d’OSEO le 10.06.11

jeudi 16 juin 2011

Une première pour le Global Média Connect au MIFA 2011… un essai à transformer pour l’économie régionale !

 

Vous lirez ci-dessous un large extrait du communiqué de presse publié par IMAGINOVE après le 1er Global Média Connect organisé dans le cadre du MIFA. Cette initiative est en ligne avec l’idée fondatrice du MIFA, c’est-à-dire d’attirer des entreprises… dans la région. Et là, il manque quelques pierres sur les fondations de cette première convention :

1) Cette manifestation (FIFA, MIFA,..) étant largement financée par des subsides des collectivités locales, l’objectif devrait être étendu voir prioritairement établi pour attirer des entreprises sur les bords du lac et ainsi créer des emplois.

Je propose que pour l’édition 2012, une enveloppe soit offerte aux entreprises sélectionnées pour autant qu’elles choisissent de s’installer dans les Pays de Savoie. Cette enveloppe pourrait ainsi comprendre un hébergement gratuit dans une pépinière, une caution bancaire, l’allocation d’un prêt ou encore une prise de participation d’un pool d’actionnaires (Banques locales, VC, BA,…). Si les organisateurs veulent bien considérer cette idée, je suis prêt mettre plusieurs de mes casquettes pour préparer l’édition 2012.

2) En qualité de Business Angel, je propose aussi aux organisateurs de cette manifestation d’associer les associations locales (ALA et Savoie-Angels) afin que nous puissions rencontrer les lauréats, prendre connaissance de leurs projets et les aider en leur apportant les fonds propres dont ils ont probablement besoin.

Je trouverai vraiment dommageable que les annéciens financent cette manifestation pour que les partenaires se rencontrent et finalement développent leurs activités en d’autres lieux.

Jean-Claude MORAND – 16/6/11


Le 10 juin dernier s’est tenue la première convention d’affaires Cross-Média, le Global Média Connect organisée par Imaginove en collaboration avec la CITIA. L’objectif de ce rendez-vous était de réunir dans un même espace des studios de toutes les filières (animation, jeu idéo, web…) ainsi que des acheteurs potentiels (diffuseurs, éditeurs de jeu vidéo, site web…). Bref, une convention unique pour permettre à des créateurs de présenter leurs projets cross-média et de rencontrer des partenaires potentiels.

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Crédit photo : Imaginove 
Une grande diversité de projets pitchés,

Pendant 25 minutes, chaque équipe a présenté à une assemblée de professionnels, notamment aux représentants d’Arte, M6, Orange, Namco Bandaï, Youtube/Google, Dailymotion, Havas, Editions Nathan, Entjoy, Brandcasterz…son projet, son plan cross-média et ses souhaits en matière d’aide…

Pari tenu !

Une salle pleine a accueilli les 5 projets sélectionnés : Bubble Man d’Alban Gilly, Quelle Histoire d’Audrey ikaélian, Puppetmastaz de Konrad Seven, Méga Champions de Mickaël Crouzat et Nicolas Flory, Voyages en comptines de Jean-Michel Lasausa. Ils ont remporté un franc succès auprès d’un public captivé par les sujets présentés et les technologies développées. Suite à chaque présentation, un échange a eu lieu dans la salle avec le public sous le micro de Gaetano Stucchi.

Individualiser les échanges avec les porteurs de projets

Second temps fort de la matinée, chaque porteur de projet pouvait être approché de manière individuelle par les professionnels intéressés. Un moment de rézautage fort et prometteur !

4 projets supplémentaires, « coup de coeur », ont ainsi pu être mis en avant. Damien Briatte pour Méga Champions : « Nous avons eu de très bon retours de la part de l’auditoire ( M6 mobile, Google…). Dans un contexte économique Transmédia, le GMC nous a permis de rencontrer en une fois l’ensemble des acteurs des différentes filières, un vrai gain de temps et une réeelle opportunité d’avancement. »

vendredi 10 juin 2011

La Haute Ecole Spécialisée de Suisse Occidentale la “revue suisse de la recherche et de ses applications” : HEMISPHERES.

Hémisphères - DossierLa Haute Ecole Spécialisée de Suisse Occidentale - HES-SO vient de publier le premier volume de sa “revue suisse de la recherche et de ses applications” : HEMISPHERES.

Ce premier numéro est consacré à l'intelligence des réseaux dont plusieurs articles autour du thème “Voyager à l’heure du tourisme 2.0”. L’un de ceux-ci “Le web participatif a bouleversé nos manières de voyager en favorisant le couchsurfing ou la location d’appartements. Et en forçant l’industrie touristique à une plus grande transparence auprès des consommateurs” écrit par Melinda MARCHESE me cite à plusieurs reprises et fait référence à mon livre Tourisme 2.0

 

Hémisphère Voyager à l'heure du tourisme 2 page 20

Hémisphères Voyager à l'heure du tourisme 2 page 22

Hémisphères est une invitation à la découverte des six domaines de recherche de la Haute Ecole Spécialisée HES-SO : Design et Arts visuels, Economie et Services, Ingénierie et Architecture, Musique et Arts de la scène, Santé et Travail social.


En vente en librairie et en kiosque dès le 8 juin 2011 au prix CHF 9.-.
Abonnement au prix de souscription de CHF 30.- pour 6 numéros (offre valable jusqu'au 31 juillet 2011).

Une bonne nouvelle pour 74’049 haut-savoyards

 

Le département de la Haute-Savoie a perçu en 2010 un peu plus de 127 millions d’euros au tire de la Compensation Genevoise. Nous étions (car je fais parti de ceux là) 74 049 frontaliers à la fin de l’année dernière. La Suisse est donc le plus gros employeurs du département avec plus de 10% des habitants qui travaillent dans le canton de Genève. Toutefois, tout n’est pas aussi vert de l’autre côté de la frontière. La couverture sociale est bien plus individualisée qu’en France. La retraite complémentaire, appelée 2e pilier est une retraite par capitalisation que chaque frontalier doit se constituer durant sa carrière professionnelle. Pour la partie sur obligataire des fonds accumulés, le rapatriement de capital est possible. Pour le reste je vous laisse découvrir le texte de l’annonce du Groupement Transfrontalier Européen qui vient de remporter une victoire avec le support de Bernard Accoyer, Député UMP de la Haute-Savoie et Président de l’Assemblée nationale. 

Jean-Claude MORAND – 10/6/2001

Après des années d’atermoiement, des mois de discussion, deux rendez vous au ministère, enfin, le gouvernement a proposé un projet d’amendement à la loi de Finances qui va dans le sens des travailleurs frontaliers. Le Groupement tient à remercier tous les parlementaires qui se sont engagés sur ce dossier dont le Président de l’Assemblée nationale Bernard Accoyer.


Le 29 décembre 2010, le gouvernement avait fait voter une loi imposant très lourdement le capital retraite des frontaliers en cas de rapatriement en France. Depuis, le Groupement transfrontalier européen emmené par son Président, Michel Charrat, et sa directrice du service juridique et fiscal, Guylaine Riondel Besson, n’a eu de cesse d’obtenir une modification de cette loi. Lors de la session parlementaire de ce mois, sous la pression des parlementaires, le gouvernement a proposé un amendement rectificatif. Celui-ci prévoit une nouvelle possibilité pour l’imposition du capital retraite en cas de rapatriement. Sur demande du frontalier, ce capital sera imposé à 7,5% avec un abattement de 10% (ce qui revient à un taux d’imposition effectif de 6,75%).

Même si ce taux demeure supérieur à celui que nous aurions pu espérer, il reste une proposition acceptable qui préserve les intérêts des frontaliers. Il faut rappeler que le taux d’imposition en Suisse est en général supérieur.

Ce taux pourra s’appliquer également pour ceux qui ont déjà rapatrié leur capital depuis le début de l’année. A l’heure où nous rédigeons cette newsletter, cet amendement n’a pas encore été voté et devrait l’être dans les tous prochains jours. Afin de continuer à sensibiliser le gouvernement, le président Michel Charrat a remis au Préfet de la Haute-Savoie les 17 036 pétitions recueillies auprès des frontaliers le mardi 7 juin 2011.

Le vote de cet amendement met fin à un contentieux qui dure depuis 2007. Il permet aux frontaliers de préparer leur retraite sans crainte et pour ceux qui souhaitent investir dans leur résidence principale une partie de leur capital, de le faire dans de bonnes conditions.

Attention, cet amendement vient en complément du texte existant. Il faut donc que le frontalier fasse expressément les démarches nécessaires auprès du fisc français pour en bénéficier. Bien évidemment, le service juridique du Groupement se tient à la disposition de tous les adhérents pour les accompagner dans leurs démarches.

MIFA : Un marché à forte valeur ajoutée

Au fil des années, le Festival International du Film d’Animation puis le MIFA sont devenus des évènements incontournables de la vie culturelle annécienne. En 2011,les techniques de l'animation présentées au MIFA sortent enfin des boites de pellicules pour aller à la rencontre des “serious games”, de l’advertissement et des jeux vidéos.

Je milite pour que cette manifestation puisse être génératrice d’idées de créations d’entreprises dans la région et que les talents  formés à l’école des Gobelins puisse trouver un emploi localement.

Les activités liées à cette industrie font partie de l’économie numérique qui reste une piste de développement économique pour la région. Je soutiens l’initiative prise par le CITIA et Imaginove pour cette première convention d’affaires “Global Media Connect”. En qualité de membre de Savoie-Angels, j’invite les porteurs de projet des Pays de Savoie et ceux qui souhaitent s’installer dans la région à nous contacter s’ils ont besoins de fonds propres pour développer leur affaires.

Jean-Claude MORAND – 10/6/11


MIFA Festival International du Film d'Animation - Annecy 20111er rendez-vous professionnel international exclusivement dédié au cinéma d’animation, le Mifa réunit en France depuis 25 ans près de 2 000 professionnels venus de plus de 70 de pays… Ce n’est pas un hasard !

"Les professionnels de l’animation viennent ici pour montrer leur projet. Les producteurs cherchent des financements, parfois des réalisateurs ou des distributeurs", explique Mickaël Marin. Longtemps identifié comme un marché de coproduction, il génère désormais de la vente de programmes. Et au-delà des acteurs de l’industrie traditionnelle, il attire des acteurs de l’édition, du jeu vidéo et du Web. Ainsi, face à la nécessité de créer un lieu de rencontre entre les porteurs de projets et investisseurs des différents secteurs concernés, CITIA et Imaginove se sont associés pour mettre en place la première convention d’affaires cross-média : le Global Media Connect.


ambiance_mifaGlobal Media Connect : l’objectif de ce rendez-vous inédit est de réunir dans un même espace des studios de toutes les filières (animation, jeu vidéo, Web...) ainsi que les acheteurs (diffuseurs, éditeurs de jeu vidéo, sites Web, groupes de média...).

Patrick Eveno, directeur de CITIA : "Après deux éditions pleinement satisfaisantes du Forum Blanc durant lesquelles les participants ont pu explorer tous les aspects des développements cross-médias, il est apparu à CITIA et Imaginove qu’il était nécessaire de prolonger la réflexion engagée par une convention d’affaires. Nous nous sommes mobilisés pour que les acteurs de cette nouvelle économie se retrouvent autour de la présentation de projets sélectionnés par les organisateurs, au Carrefour de la création (Mifa) le vendredi 10 juin."

vendredi 3 juin 2011

Moody’s fait tomber deux nouveaux moellons de l’édifice financier international. La Troïka durcit le ton également.

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L’agence de notation Moody’s fait tomber deux nouveaux moellons de l’édifice financier international non sans raison.

Aux Etats-Unis, ce sont les établissements financiers (Bank of America, Citigroup, Wells Fargo et de leurs filiales) qui sont mis sous surveillance pour un éventuel abaissement car l’agence craint une baisse du soutien public. Cette crainte est motivée par le fait que les plans gouvernementaux arrivent à échéance et que les nouveaux soutiens pourraient s’approcher des niveaux d’aides d’avant la crise. Reste donc aux banques de prendre des mesures.

Dans un deuxième communiqué l’agence abaisse la note de la Grèce de B1 à CAA1. Les experts considèrent que :

1) le risque que ce pays n’arrive pas à relever les défis devant lui permettre de faire face à ces engagements.

2) la croissance reste incertaine

3) les résultats obtenus jusqu’à présent restent inférieurs aux objectifs budgétaires et de consolidation de la dette.

4) la probabilité que le FMI, la Banque Européenne et le Commission Européenne, actuels bailleurs de fonds, conditionnent dans un futur proche la participation du secteur privé pour restructurer la dette du pays.

Selon le Figaro, il semble que ces craintes soient justifiées selon les premières informations obtenues sur les conditions d’une aide de 110 milliards d’euros que la troïka.

Si la première réaction des marchés financiers se concrétise par une légère reprise de l’euro face aux autres monnaies, je crains que l’embellie ne soit que passagère. Les économies qui supportent notre monnaie vacillent. La Grèce n’étant pas le seul pays a devoir prendre des mesures drastiques pour honorer sa dette. Et comme, je l’ai déjà écrit, les Etat-Unis sont le dernier rempart avant que la qualité de la dette française soit, elle aussi rétrogradée.

Dans notre région, le gagnant sera sans doute le franc suisse qui ne cesse de s’apprécier au fil des mois. Cet écart et certes bénéfique pour les 60'000 frontaliers, les entreprises exportatrices et les commerçants qui voient arriver des acheteurs helvétiques mais cela crée aussi un fossé de plus en plus important au sein de la population. Travaillant pour partie en Suisse, j’apprécie la situation tout en comprenant ce que peut ressentir un salarié d’une administration ou une entreprise française dont le pouvoir d’achat est d’autant inférieur.

Jean-Claude MORAND – 3/06/11

Sources :

http://www.moodys.com/research/Moodys-downgrades-Greece-to-Caa1-from-B1-negative-outlook?lang=en&cy=global&docid=PR_220046

http://www.moodys.com/research/Moodys-reviews-BofA-Citi-Wells-Fargo-supported-ratings-for-downgrade?lang=en&cy=global&docid=PR_219798

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/06/02/04016-20110602ARTFIG00480-un-nouveau-plan-de-rigueur-de-64-milliards-d-euros-en-grece.php

mercredi 1 juin 2011

520’000 abonnements au THD pour 21,3 millions au haut-débit au 31 mars 2011 en France.

L’observatoire trimestriel des marchés de détail des communications électroniques de l’ARCEP (services fixes haut et très haut débit) en France vient de publier les chiffres des abonnements au très haut-débit (THD) pour le 1er trimestre 2011. Si le taux d’équipement du haut-débit commence à être correct, celui du THD reste encore pour le moins confidentiel avec 520’000 abonnements seulement c’est-à-dire 2.44 % des lignes installées. A raison de 35’000 nouvelles lignes par trimestres il nous faudrait 580 trimestres soit 145 ans pour atteindre le niveau actuel du HD… à ce rythme l’économie numérique de la France n’est pas prête à décoller !

Jean-Claude MORAND 1/6/11

Au 31 mars 2011, le nombre d'abonnements internet à haut et très haut débit sur réseaux fixes s’élève à 21,8 millions, soit une croissance nette de 460 000 abonnements par rapport à la fin du quatrième trimestre 2010. Sur un an, l’accroissement net atteint 1,6 million (+8%). Le nombre de ventes brutes réalisées par les fournisseurs d’accès à internet s’élève à 1,2 million au quatrième trimestre 2010.

Le nombre d’abonnements haut débit atteint 21,3 millions au 31 mars 2011 (+400 000 par rapport au 31 décembre 2010). Les abonnements xDSL (20,3 millions à la fin du premier trimestre 2011) représentent 93% du nombre total d’abonnements haut et très haut débit. Leur nombre a augmenté de 390 000 en un trimestre. Le nombre des autres abonnements haut débit, tels que les abonnements par le câble, les abonnements en wifi, par le satellite, ou la BLR croît de 10 000 sur le trimestre et s’élève à un million à la fin du premier trimestre.

Le nombre d’abonnements très haut débit s’élève à 520 000 à la fin du premier trimestre 2011 (+55 000 environ sur le trimestre) dont :

  • 140 000 abonnements très haut débit en fibre optique jusqu’aux abonnés ou jusqu’aux immeubles. Leur nombre a augmenté de 20 000 environ au cours du trimestre, soit un rythme un peu supérieur aux trimestres précédents (+15 000 environ aux troisièmes et quatrièmes trimestres 2010). La totalité de cette croissance est liée à celle des abonnements en fibre optique jusqu’à l’abonné.
  • 380 000 autres abonnements très haut débit, dont les accès en fibre optique avec terminaison en câble coaxial. Leur nombre s’accroît de 35 000 environ sur le trimestre.

Source : ARCEP - Observatoire trimestriel des marchés de détail des communications électroniques (services fixes haut et très haut débit) en France - 1er trimestre 2011-

Fréquemment dirigée par une seule personne, la stratégie des PME se confond avec la personnalité du patron

J Chirac Speakers Academy

Le magazine trimestriel de “Speakers Academy” reproduit mon article “Fréquemment dirigée par une seule personne, la stratégie des PME se confond avec la personnalité du patron.” dans son édition du printemps qui vient d’être publiée. Je défend la thèse des grappes d’entreprises et des pôles de compétitivité pour rompre l’isolement des décideurs et de mutualiser les coûts d’opération.

Une thèse que j’avais développé lors de deux conférences lors de la “Place des affaires” en janvier dernier.

Si vous souhaitez obtenir une copie de l’article, vous pouvez soit demander à recevoir gratuitement cette revue en cliquant ici. Soit en m’adressant un email au quel cas je vous enverrai le texte de l’article seul. 

Jean-Claude MORAND Speakers Academy Spring 2011 page 1

Jean-Claude MORAND Speakers Academy Spring 2011 page 2

Le Groupe SEB crée un fonds d’investissement, SEB Alliance, et s’engage dans la « cuisine numérique »

 

J’ai la chance de pouvoir être associé à des réflexions à long terme pour le développement de l’économie des Pays de Savoie. Si vous me connaissez un peu vous ne serez pas surpris que j’entreprend un lobbying pour que l’économie numérique fasse partie des objectifs à court, moyen et long termes des décideurs privés et publics. Je me réjouis de découvrir aujourd’hui qu’une des entreprises “brick & mortar” de la région se lance dans le numérique. Il s’agit sans doute là d’un premier pas qui doit conduire SEB sur le chemin de l’Internet des objets et de nouvelles formes d’interfaces homme-machine. Après ce premier investissement qui améliore l’accès à la connaissance pour la ménagère (et les pros ?) nous verrons peut être arriver encore plus de numérique dans le réfrigérateur, les appareils de cuisson, de pesage ou tout simplement la cuisine.

Jean-Claude MORAND – 01/06/11 

imageDans l’optique d’anticiper les évolutions du marché du petit équipement domestique et d’ouvrir sa politique d’innovation à des technologies et des savoir-faire nouveaux et externes, le Groupe SEB a créé un fonds d’investissement, SEB Alliance, doté d’un capital de 30 M€, qui sera à la fois un instrument de veille technologique et une structure d’investissement.

SEB Alliance ciblera en priorité des entreprises innovantes à fort contenu technologique et porteuses d’un potentiel de développement important. Ses domaines d’investissement privilégiés sont : le vieillissement de la population, la préservation du capital santé / beauté / bien-être, l’écologie et le développement durable au sens large, les nouvelles énergies, la robotique et le numérique.

C’est dans le domaine du numérique et des produits connectés que SEB Alliance a réalisé son premier
investissement, en prenant une participation majoritaire dans la société américaine Key Ingredient.

« Les produits connectés font leur apparition dans nos cuisines. De la même façon que, dans les années 1950, le succès de la Cocotte Minute a été porté par le célèbre livre de recettes de Françoise Bernard, nous pensons que le développement de la cuisine se fera autour de recettes numériques et des services qu’elles autorisent. Key Ingredient nous apporte des solutions et des compétences qui nous permettent d’accélérer notre plan de recherche et de bientôt proposer aux consommateurs des appareils et des services intégrant un contenu numérique», explique Bertrand Neuschwander, Directeur Général Adjoint du Groupe SEB, en charge des Activités.

Key Ingredient - digital recipes. real cooks.Key Ingredient est une start-up américaine basée à Austin (Texas) et spécialisée dans le développement de solutions numériques pour la cuisine. Elle a créé en 2008 un service novateur qui permet à sa communauté - comptant aujourd’hui plus de 40 000 membres - de collecter, créer, stocker et partager leurs recettes de cuisine dans un même format numérique sur le site internet KeyIngredient.com.

Leur patrimoine culinaire digitalisé et homogène est ensuite rendu accessible en cuisine via une application iPad ou Android, ou avec une tablette tactile dédiée - le premier véritable classeur de recettes numériques -, commercialisée aux USA sous le nom de Demy.

Source : Communiqué de presse de SEB – Photo : mydemy.com