jeudi 8 mars 2012

Vous cherchez un financement de 1 à plusieurs dizaines de millions pour développer votre entreprise : le FSN peut vous aider !

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Créer un nouveau produit et le vendre à l’étranger requiert un fonds de roulement important que les banques ne financent habituellement pas en ce qui concerne l’économie numérique car nous sommes dans le domaine de l’immatériel. Pour aider les entreprises les plus ambitieuses l’Etat à créé le Fonds national pour la Société Numérique (FSN) disposant de 4,25 Md€, dont 2.25 Md€ sont destinés à accompagner sur une dizaine d’années en investissement les acteurs développant de nouveaux usages, services et contenus numériques.

Hier soir, la Caisse des Dépots, agissant en son nom pour le compte de l’Etat, présentait son appel à manifestation d’intérêt pour les investissements en soutien du développement des services, contenus et usages numériques innovants.

clip_image0031,4 milliard d’euros sont plus spécifiquement destinés à financer des projets innovants, notamment en fonds propres, quasi-fonds propres ou sous forme de prêts.

L’objectif du FSN est de soutenir le développement de l’économie numérique et d’avoir un impact majeur sur des secteurs stratégiques pour l’avenir de la France.

La gestion du fonds est assurée par des équipes d’investissement spécialisées du groupe Caisse des Dépôts, qui agit en son nom et pour le compte de l’Etat.

Il intervient notamment en fonds propres, quasi-fonds propres ou sous forme de prêts auprès d’entités de toutes tailles, avec l’objectif de financer des projets rentables sur les secteurs suivants :

  • Technologies de base du numérique (nanoélectronique et logiciels embarqués)
  • Cloud computing
  • Valorisation et numérisation des contenus scientifiques, éducatifs et culturels
  • Sécurité et résilience des réseaux
  • E-education
  • E-santé
  • Ville numérique
  • Systèmes de transport intelligents

Ce fonds peut financer des SEM.

Notons qu’un Fonds National d’Amorçage (FNA) doté de 400 M€, réalisera des investissements dans des fonds d’amorçage dans de jeunes entreprises innovantes en phases d’amorçage et de démarrage. Le FNA ne financera pas directement des entreprises.

Pour en savoir plus :

mardi 6 mars 2012

Investir dans les centres de congrès et les parcs des expositions

Alors que le débat sur la création d’un centre de congrès à Annecy s’est éteint, ATOUT France et la CDC vont publier le 2 avril prochain un guide méthodologique (que je n’ai pas encore lu) qui devrait apporter quelques éléments aux élus annéciens qui devront approuver le business plan et surtout le budget associer à ce projet.

A Paraître               Avril 2012 - Collection Ingénierie et Développement Touristique – ATOUT France

INVESTIR DANS LES CENTRES DE CONGRES ET LES PARCS DES EXPOSITIONS

imageLes centres de congrès et parcs des expositions sont des équipements au cœur de la compétitivité de l’industrie des rencontres professionnelles. Ils contribuent au rayonnement des savoir-faire français à l’international mais aussi indirectement à la santé du tourisme dit « d’affaires » puisque nombre des exposants, participants et visiteurs des manifestations professionnelles génèrent des dépenses touristiques importantes.

Les nuitées « affaires », qui prennent  en compte l’ensemble des déplacements professionnels et pas uniquement ceux liés à des foires, salons ou congrès, représentent entre 40 et 45% des nuitées de l’hôtellerie de tourisme selon les années.

Pour sa part, le secteur des foires, salons et congrès représente en France plus de 2 600 entreprises, génère plus de 12 000 emplois permanents, un chiffre d’affaires de 2,5 milliards d’euros environ et des retombées économiques évaluées à 8,5 milliards d’euros. Une étude menée en juin 2011 estimait les retombées des seules activités foires et salons en France à 5,8 milliards d’euros en 2010 dont la moitié liées aux séjours des visiteurs et exposants.

La clientèle des rencontres et évènements professionnels est d’ailleurs considérée comme stratégique pour la destination France à l’horizon 2020 du fait de son potentiel particulièrement élevé de création de valeur. L’exigence croissante des organisateurs et l’intérêt manifeste des collectivités et opérateurs économiques pour moderniser ou repenser des équipements souvent vieillissants sont à l’origine de nombreuses réflexions et projets de construction, d’extension ou de repositionnement de parcs d’exposition ou centres de congrès.

C’est la raison pour laquelle le groupe Caisse des dépôts et Atout France ont souhaité rapprocher leurs savoir-faire et leurs expériences au travers de ce guide méthodologique.  Celui-ci a pour ambition d’aider les collectivités porteuses de projets à bien comprendre les enjeux du secteur dans lequel elles investissent et à conduire leur projet de manière rationnelle et cohérente avec leur marché avec une idée fondamentale en filigrane : l’outil qu’elles conçoivent doit être un moyen de mise en œuvre d’une véritable stratégie de territoire.

Ce guide propose une méthode claire, précise et illustrée de montage de projet reposant sur une approche stratégique cohérente et visant à adapter les investissements à venir aux attentes et aux réalités des marchés d’aujourd’hui et de demain.


Étude :
Emmanuel DUVAL -   04 96 11 07 40    emmanuel.duval@atout-france.fr
Centre de Ressources :
Laurence BRAGA MACHADO -   01 42 96 74 66    laurence.braga-machado@atout-france.fr

dimanche 4 mars 2012

+ 2° C d’augmentation moyenne des températures. Quid de la pérennité de l’industrie des sports d’hiver ?

Alors que les température jouent au yoyo cette année et que l’importance du manteau neigeux s’avère exceptionnel, Météo France a publié au début du mois les résultat d’une simulation de l’évolution du climat. Une évolution qui risque de compromettre l’économie des stations de basse altitude.

La communauté climatique française réunissant principalement le CNRS, le CEA, Météo-France, l’UPMC et l’UVSQ (notamment à travers l’IPSL, le CNRM et le CERFACS) vient de terminer un important exercice de simulations du climat passé et futur à l’échelle globale. Ces nouvelles données confirment les conclusions du dernier rapport du GIEC (2007) sur les changements de températures et de précipitations à venir. En particulier, elles annoncent à l’horizon 2100, pour le scénario le plus sévère, une hausse de 3,5 à 5°C des températures, et pour le plus optimiste, une augmentation de 2°C. Mis à disposition de la communauté internationale, ce travail sera utilisé par le GIEC pour établir son prochain rapport, à paraître en 2013. Il donne des indications et des tendances sur le climat futur à l’horizon 2100 mais également, fait nouveau, sur les trente prochaines années.

Changements de la température à la surface de la Terre entre le dernier maximum glaciaire, il y a environ 21 000 ans, et la période 1971-2000 calculés par les modèles du CNRMCERFACS et de l’IPSL. © Patrick Brockmann (LSCE/IPSL, CEA/CNRS/UVSQ)


Figure  : Changements de la température à la surface de la Terre entre le dernier maximum glaciaire, il y a environ 21 000 ans, et la période 1971-2000 calculés par les modèles du CNRMCERFACS et de l’IPSL. © Patrick Brockmann (LSCE/IPSL, CEA/CNRS/UVSQ)

Les  futurs scénarios socio-économiques

En France, ces scénarios sont développés au Centre international de recherche sur l’environnement et le développement (CIRED) et devraient compléter, fin 2012, les scénarios climatiques. S’ils n’ont pas vocation à prédire l’avenir, les scénarios socio-économiques permettront d’explorer un certain nombre de futurs possibles, en fonction des transformations démographiques, sociales, culturelles, économiques et technologiques des prochaines décennies. Ils tiendront également compte des récents développements économiques, notamment de la croissance rapide des pays émergents, et des avancées technologiques de ces dernières années.

En outre, la combinaison de scénarios climatiques et socio-économiques permettra d’évaluer les conséquences de différentes politiques climatiques, y compris leur impact sur le climat, leur coût économique et leurs conséquences en termes d’usage des sols. Cela permettra par exemple aux scientifiques de se pencher sur les impacts de politiques de développement massif des agro-carburants sur la biodiversité et sur la production alimentaire.

A consulter

samedi 3 mars 2012

Quand on est proche du paradis, on y reste !…

Alors que les parisiens quittent les stations des Alpes pour retrouver l’air des couloirs du métro, je me demande toujours pourquoi pas plus d’entreprises installent leurs bureaux chez nous et surtout créent des emplois. Des emplois qui seraient pourvus par des salariés heureux. Exemple : En ce samedi matin, j’ai peu donner 2 heures de cours de marketing et ensuite de rejoindre les sommets (1h 30 de marche en raquette pour cette fois) et me restaurer devant ce panorama de la chaine des Aravis. Des dizaines d’autres en avaient fait de même.
C’est aussi un message pour ne pas vous laisser croire que je reste coller à mon écran. Demain, si le temps le permet, je remets cela.
Chaine des Aravis depuis la tête de Colomban au plateau de Beauregard