jeudi 19 décembre 2013

Panorama de l’activité de la filière “Image en mouvement et industries créatives”

19/12/13 - Cette semaine, le CITIA et l’agence économique de la Haute-Savoie présentaient le panorama de l’Observatoire de la filière « Image en mouvement et industries créatives » pour 2012.

Ce rapport met en évidence le dynamisme de cette filière qui reste soutenue par le pôle de compétitivité Imaginove et les collectivités locales. Ce premier résultat recense 241 entreprises réalisant 103 M€ de CA qui emploient l’équivalent de 1200 emplois à temps plein. Un premier bilan plutôt positif !

clip_image002Ma première observation concerne la répartition des entreprises de la filière suivant le secteur d’activité. 61% d’entre elles déclarent travailler dans le secteur du multimédia ce qui veut aussi dire quelles sont dans ce que Patrick EVENO (DG de CITIA) appelle la zone de frottement avec d’autres secteurs économiques. Une bonne chose, car cela veut aussi dire que des emplois existent à proximité de l’actuel écosystème et que notre territoire détient les compétences pour répondre à la demande. Les initiateurs de cette analyse ont intégré ce fait en incluant plusieurs nouveaux codes NAF pour le panorama 2013 :

1813Z Activités de prépresse

6201Z Programmation informatique

6202A Conseils en systèmes et logiciels informatiques

6312Z Portails Internet

6391Z Activités des agences de presse

En incluant la programmation informatique (qui fait effectivement de plus en plus souvent appel aux technologies du multimédia pour les interfaces utilisateurs), le nombre d’entreprises prises en compte évoluera fortement de même que les emplois inventoriés. Cette approche va dans le sens de celle que nous avions évoquée lors de la publication du livre blanc pour le développement de l’économie numérique.

 

Des entreprises jeunes

Si 21 entreprises ont été créées en 2012, les responsables de la filière nous ont aussi déclaré qu’un nombre équivalent d’entreprises avaient disparu. A fin 2012, 41 % des entreprises ont moins de 4 ans. Autant dire que la filière est toujours en phase de maturité.

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Les dirigeants de ces entreprises, souvent à forte connotation culturelle, trouveraient sans aucun doute un appui méthodologique en se rapprochant un peu plus des organismes de soutien au développement économique du territoire :

· Haute-Savoie Entreprendre et les autres organismes de soutien aux startups pour le développement de business plan un peu plus ambitieux et la collecte de fonds d’amorçages

· Le fonds d’aide à la production d’œuvres audiovisuelles d’animation numérique et les Business Angels pour obtenir des fonds leur permettant de passer à la phase « Développement » afin de pérenniser leur existence et les emplois induits.

Le cocktail [esprit d’entrepreneuriat + méthodologie de création + financements] devrait permettre de réduire considérablement la mortalité des jeunes pousses et permettrait d’atteindre une masse critique qui ferait de la Haute-Savoie un territoire créateur d’emplois pour cette filière.

La synthèse du panorama 2012, sera sans doute disponible en ligne sur le site de l’agence économique dans quelques jours.

mercredi 18 décembre 2013

Gros succès pour la promotion des Aravis et d’Annecy


La coupe du monde de biathlon “Annecy/Le Grand Bornand 2013” est à mes yeux un double succès populaire et promotionnel.

Sur le plan de la fréquentation, les organisateurs annoncent 25’000 spectateurs ! L’anticyclone garantissant le soleil a certainement aidé, mais il faut admettre que toutes les espérances ont été dépassées sur ce point.

La présence des chaînes de télévision, notamment Eurosport, ont permis la diffusion de belles images, des pubs de Savoie-Mont-Blanc et sans doute de séduire de nombreux téléspectateurs des pays nordiques et de l’Est. J’ai aussi retenu que c’était l’une des toutes premières fois que la marque “Annecy/Grand-Bornand” s’affichait. J’aime bien car je suis certain que cette mutualisation des moyens est profitable à tous.

mercredi 20 novembre 2013

La Clusaz ouvre partiellement ce week-end !

C'est une nouvelle qui va en faire frémir plus d'un en ce mercredi matin ! La Clusaz ouvrira officiellement le domaine de Balme ce samedi 23 et dimanche 24 novembre de 9h00 à 16h00.

Ouverture de La Clusaz le 23 novembre 2013

Un tarif spécial sera proposé aux skieurs pendant ce week-end.

dimanche 20 octobre 2013

Hommage à tous ceux qui se dévouent…

 

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Comme toutes les années, j’ai été faire une provision de cidre ce matin à l’Ancielviennerie. Mais cette année, c’est un véritable déluge que les bénévoles et commerçants doivent affronter sans parler des visiteurs. Les parapluies s’entrechoquent, mais les sourires restent imprimés sur les visages. Les pommes sont un peu humides, mais qu’a cela ne tienne car les bouteilles seront vite bues.

Avec ce billet, je rends hommage à tous les bénévoles qui s’investissent pour le plaisir de tous et particulièrement lorsque les conditions météo ne favorisent pas leur tâche.

mercredi 25 septembre 2013

JOURNÉE VALAISANNE DU TOURISME - 1ER OCTOBRE 2013 - CERM MARTIGNY

Foire du Valais

Qui veut profiter de ma voiture pour assister à la journée valaisanne du tourisme le 1er octobre à Martigny ?

Un programme passionnant pour les hébergeurs et les responsables des remontées mécaniques avec un panel d’orateurs français et suisse.

Découvrez le programme en détail ici et inscrivez-vous gratuitement.

Contactez-moi en privé.

samedi 21 septembre 2013

23/11/13–Séminaire franco-suisse des offices de tourisme (OT) à Megève

 

Tourisme d'affaire
Crédit photo :  Centre des congrès Megève

J’aurai le plaisir d’intervenir lors du séminaire d'échange d'expériences sur une thématique liée à l'innovation touristique dans les stations alpines dans le cadre du programme Interreg regroupant des organismes suisses et français.

Le séminaire pour les OT organisé par la France aura lieu le 25 novembre à Megève. Les thèmes retenus en étroite collaboration avec les Unions départementales des offices du tourisme des Savoie sont les suivants:

I) Quelle est la place de l’OT  dans le développement économique d’un territoire/destination ? (positionnement des OT / divers acteurs, relations des OT avec les décideurs…)

II) Quelles stratégies innovantes ? Quels impacts et quelles évaluations des différentes formes d’innovation (positionnement, offres différenciées, nouveaux outils, évènementiels).

La forme prévue pour le séminaire consiste en des conférences plénières suivies d’ateliers d’échanges des OT français et suisses.

Je participerai à la table ronde “Innovations et réseaux sociaux”, un domaine en pleine évolution qui cherche encore le bon modèle. A l’heure ou le maintien du CA des stations est essentiellement lié à la fréquentation de la clientèle étrangère, je positionnerai certainement mon propos dans ce contexte international. Comment utiliser ces outils et lesquels pour séduire et fidéliser des prospects et clients venus d’ailleurs ? 

 

Pour en savoir plus et vous inscrire gratuitement :

http://innovation-touristique.com/content/s%C3%A9minaire-franco-suisse-des-offices-de-tourisme-ot-%C3%A0-meg%C3%A8ve

mardi 17 septembre 2013

95.1 % : le chiffre du jour !

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Ministère des Finances – Bercy - Photo Flickr Some rights reserved by vincen-t

Alors que la croissance du pays stagne, la dette continue d’augmenter année après année, quels que soient les gouvernements en place. Le Projet de Loi de Finances 2014 (PLF) doit ainsi porter la dette française à 95.1 % du PIB du pays. 1.7 points de PIB supplémentaire par rapport à 2013.

En plus des dépenses publiques difficilement compressibles, le Figaro attribue pour parti cet accroissement aux plans de soutien financiers à la zone euro avançant que ce soutien couterait 3.3 points de PIB à la France. Ceci appelle deux commentaires : ce soutien devrait en partie être remboursé à terme et en l’absence d’actions des pays de la zone euro, le cout de l’effondrement de la devise euro serait bien plus important que les 3 points de PIB. Il n’en reste pas moins vrai qu’en l’absence de croissance, la note de notre pays risque une nouvelle fois d’être dégradée et qu’en conséquence les taux d’intérêts que nous devons payer pour cette dette abyssinale augmenteront.

Alors que faire ?

Au niveau national, de nombreux économistes tirent les sonnettes d’alarme depuis longtemps et les politiques ont pour l’instant essentiellement utilisé l’impôt comme moyen d’augmenter les « recettes » afin de limiter les dégâts pour se rapprocher d’un équilibre des finances publiques.

Ce qui m’étonne en ce début de campagne pour les élections municipales c’est que l’on ne parle que très peu des finances des collectivités territoriales et en particulier des communes et syndicats intercommunaux. Toutes les équipes vont présenter des projets d’investissement plus ou moins grandioses souvent financés par un recours à l’emprunt. Souvent en augmentant au passage le niveau d’emprunt de la collectivité. En qualité de citoyens nous devons aussi sélectionner des élus qui prendront en compte l’équilibre des finances locales et qui ne fourvoieront pas dans la mise en œuvre de projets couteux et générateurs d’impôts supplémentaires.

dimanche 15 septembre 2013

Des idées pour le futur des haras

15/9/13 - Je n’avais jamais visité les haras dans leur intégralité, j’ai donc saisi l’opportunité de son ouverture à l’occasion de la journée du patrimoine pour découvrir plus en détail le lieu et d’imaginer comment la collectivité pourrait bien utilisé le potentiel des lieux suite à leur récente acquisition par la ville d’Annecy.

L’endroit est remarquablement bien placé au Sud de la ville. Un peu éloigné des centres de vie que sont Novel, les Teppes, Seynod, Cran, Meythet ou encore Argonay. J’insiste sur ce point car en terme d’aménagement urbain, il devient important de prendre en considération le déplacement du centre (géographique) de plus en plus au Nord. Cette réflexion concernant principalement les activités des habitants du bassin annécien. En revanche, j’ai une vision différente en ce qui concerne les activités touristiques qui conservent leur centre d’attraction proche du lac. J’en déduit donc que cet espace devrait avant tout être dédié à des activités destinées à des visiteurs.

Alors pendant 2h30 de visites, mon esprit a imaginé plusieurs possibilités en ce domaine toutes avec le soucis de conserver au maximum le cadre et les bâtiments tant pour leurs aspects extérieurs (de nombreuses façades et toitures sont inscrites à l’inventaire complémentaire des monuments historiques) que pour leurs aménagements intérieurs témoignage d’un passé où le cheval était un élément clef de la stratégie du développement économique du territoire.

Début août 2013, j’écrivais dans ce blog que la création d’un centre culturel sur le modèle du centre Gianada à Martigny. Je persiste après avoir visité ce lieu. Je crois aussi que les appartements et villas pourraient être remis en état, dans leurs volumes actuels, pour loger des employés de la ville.

Cela dit, si vous me lisez vous avez sans doute des idées. Alors pourquoi ne les dériveriez pas dans un commentaire ?  

 

dimanche 18 août 2013

Débat sur la stratégie énergétique #e2050

Reto HARTINGER, animateur du blog http://blog.internet-briefing.ch/ est aussi l’une des sept personnalités choisies pour diffuser la stratégie énergétique 2050 (#e2050) de la Suisse qui doit être annoncée le 2 septembre. Reto a demandé à quelques membres de son réseau de l’aider à préparer des questions pour la Conseillère Fédérale Doris Leuthard cheffe du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication, voici ¨ma réponse à sa demande avec mes réactions et questions.

N’étant pas Suisse, j’ai traité en pleine conviction, le sujet sous un angle international car tant sur le plan économique qu’écologique, la gestion de l’énergie n’a pas de frontière. Par ailleurs, pour parler d’approvisionnement en énergie et donc pour poser des questions pertinentes cela demande beaucoup de connaissances et aussi beaucoup d’humilité afin de pouvoir aborder la problématique de manière holoscopique. Des qualités que je ne détiens pas. Il faut aussi être en mesure d’aborder le sujet sans dogmatisme. Malheureusement, je constate en lisant autant les articles scientifiques que la presse grand public que les auteurs prennent souvent des positions imprégnées de croyances sans considérer d’autres alternatives. L’exercice est-il d’ailleurs possible ?

Pourquoi se focaliser majoritairement sur le nucléaire à l’heure où les techniques actuelles d’exploitation du gaz de schiste ont des effets non négligeable sur l’environnement. Que dire aussi des nombreux morts occasionnés par l’exploitation des mines de charbon ? 2433 morts en Chine pour la seule année 2010 ?

Ma contribution, pour alimenter le débat que tu animes Reto, concerne donc :

  1. La performance des outils de productions actuels
  2. La recherche d’une réduction substantielle du risque et ce au niveau international
  3. La stabilisation voir la réduction de la demande.¨

 

1.1 La performance des outils de productions actuels

Selon Betrand Barré, 65% de la vapeur produite par les centrales existantes (Charbon, gaz, nucléaire...) est restituée dans la nature sans avoir été utilisée. Il s’agit de l’effet Carnot.

Il y a sans doute ici de sérieuses améliorations possibles qui doivent permettre de mieux utiliser les ressources fossiles. Les équipes de recherche internationales doivent être mobilisées pour limiter cette déperdition ne serait-ce que pour prolonger l’exploitation des énergies fossiles.

Q : Madame la conseillère fédérale  : êtes-vous prête à initier et soutenir un programme de R&D afin des améliorations importantes de productivité soient constatées pour l’exploitation des centrales de tout type.

1.2 La recherche d’une réduction substantielle du risque et ce au niveau international

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Photo Flickr License clip_image002 Some rights reserved by @yakobusan Jakob Montrasio 孟亚柯

Les détracteurs du nucléaire soulignent, à juste raison, qu’un accident produits des effets à des milliers de kilomètres. A l’échelle planétaire, seuls quelques pays envisagent sous la pression des citoyens de réduire leurs productions d’énergie à partir de centrales nucléaires. La Chine en a 14 et 25 restent programmées. La Fédération de Russie à un programme de 26 nouvelles centrales d’ici 2020. L’Inde a stoppé ses achats de centrales étrangères mais souhaite toujours faire passer sa production de 4780 MW à 60000 MW en 2035. Les actions envisagées en Europe, aussi louables soient-elles, auront des impacts économiques et sociaux très importants si dans le même temps, d’autres pays jouissent d’un approvisionnement en énergie à des coûts et en disponibilité bien plus avantageux.

Ma recommandation est donc d’accroitre la pression sur la communauté internationale recherche une réduction substantielle du risque pour tous les réacteurs en opération et bien entendu tous ceux à venir. La diplomatie suisse (comme celle d’autres pays) peut avoir un rôle important à jouer en ce domaine et des initiatives peuvent être prises pour renforcer les actions de préventions, les normes et les contrôles.

Q : Madame la conseillère fédérale : Quelles mesures entendez-vous prendre pour que votre pays influence le renforcement de la sécurité des centrales existantes et à venir ?

1.3 La stabilisation voir la réduction de la demande.

De 2000 à 2008, la consommation d’énergie mondiale est passée, selon les experts, de 10 à 12,3 Gtep soit le double de la croissance de la population. Selon Wikipedia, « Les pays émergents contribuent pour 2/3 à cette augmentation globale, avec environ 460 Mtep, la Chine représentant à elle seule 1/4 de la croissance de la consommation énergétique mondiale en 20103, mais essentiellement pour produire des biens consommés dans les pays riches.

Le pétrole, le gaz naturel et le charbon ont contribué de manière égale à cette augmentation de la demande d'énergie en 2010, largement liée à la reprise industrielle.

Les ressources ou réserves énergétiques mondiales - conventionnelles et prouvées - d'énergies non renouvelables (fossiles et uranium) pouvaient être estimées en 2008 à 965 milliards de tonne d'équivalents pétrole (tep)4, soit 85 ans de production actuelle. Cette durée est très variable selon le type d'énergie : 44 ans pour le pétrole conventionnel, 183 ans pour le charbon. La consommation énergétique mondiale (énergie finale) était, selon Agence internationale de l'énergie de 8,2 milliards de tep en 20075 (4,7 en 1973), pour une production énergétique mondiale (énergie primaire) de 12 milliards de tep. »

En ce domaine, l’Europe s’est engagée à réduire sensiblement les besoins. De nombreux auteurs s’attachent à préconiser des mesures destinées à l’habitat. Elles sont utiles et nécessaires. En revanche, la production industrielle reste souvent à l’écart des débats. Nos usines font l’objet de toutes les attentions écologiques augmentant d’autant les coûts de production locaux et incitants par le même effet à la délocalisation dans des pays où l’énergie (et la main d’œuvre) est plus accessible et les normes moins contraignantes. Des mesures doivent donc être prises collectivement aux frontières de l’Europe pour imposer les mêmes normes aux importations. A cette occasion, les normes ISO 14000 doivent sans doute être adaptées afin de prendre en compte la consommation d’énergie requise pour produire les produits importés (tout comme les produits locaux). Un véritable défi technique et juridique, mais un chantier qui doit sans doute permettre de résoudre par la même occasion des problèmes économiques et écologiques.

Q : Madame la conseillère fédérale : Considérez-vous qu’il soit important de faire évoluer les normes internationales en matière de consommation d’énergie industrielle ? Quelles mesures envisagez-vous en ce domaine ?

mardi 6 août 2013

Annecy : ouverture d’une formation internationale destinée à former les cadres du tourisme à l’innovation.

Me and my strong team

Cette formation était en gestation depuis plusieurs années, c’est finalement quatre entités universitaires qui unissent leur savoir faire pour former les cadres du tourisme à l’innovation dans leur domaine.

L’Université de Savoie, Sciences Po Grenoble, l’Institut du Tourisme de la HES-SO Valais et l’Institut universitaire Kurt Bösch (IUKB) annoncent l’ouverture dès octobre 2013 de l’Executive MBA (EMBA) en Innovation touristique. Cette formation transfrontalière, entend donner aux cadres du tourisme des connaissances pratiques et théoriques pour affronter les futurs défis du tourisme et les enjeux liés à l'innovation.

L’EMBA en Innovation touristique est composé de quatre 4 CAS (Certificate of Advanced Studies) qui peuvent être suivis séparément :

  • Projets innovants et gouvernance
  • eTourisme - l'innovation par les TIC
  • Marketing et tourisme
  • Tourisme durable

Pour rendre la formation possible aux professionnels, le cycle de formation de 12 modules s’étale sur 20 mois avec 3 modules répartis en intersaisons touristiques. Vous trouverez toutes les informations (programme, dates des cours, coût, etc.) ainsi que la plaquette de présentation de cette nouvelle formation au format pdf sur le site :

http://www.innovation-touristique.com/content/executive-mba

Les haras : pourquoi pas un centre culturel sur le modèle Gianadda ?

6/8/13 -  En avril dernier, les responsables de la fondation Salomon annonçaient leur intention de cesser d’organiser des expositions dans leur centre d’Alex. D’autres comme l’association "Cezanne en Savoie» animée par Marc RESTIN, rêvent de pouvoir investir l’hypothétique centre des congrès pour accueillir une ou des expositions. Maintenant que la ville a acquis les haras nationaux, je trouve que ce lieu se prêterait bien au développement d’une activité de ce type joignant ainsi l’intérêt culturel et touristique.
 
Je propose donc la mutualisation des initiatives culturelles pour concevoir un projet touristico-culturel ambitieux à l’image de ce qui se fait à Martigny au sein de la Fondation Gianadda. Un complexe, associant des partenaires publics et privés, qui viendrait, sans la concurrencer, compléter l’offre culturelle de Bonlieu.

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Centre d'exposition de la © Fondation Gianadda
Tout comme Gianadda, la recherche d’un équilibre financier grâce à des recettes en provenance de mécénat (~25% du budget pour Gianadda) et bien entendu du chiffre d’affaires (8 millions de CHF pour Gianadda) devant être un élément primordial de la gestion de ce centre. Cela devrait ainsi passer par une sélection des expositions pouvant intéresser le plus grand nombre de visiteurs et aussi une mise en marché auprès des Tour-Opérateurs qui seraient invités à faire une halte à Annecy le temps d’une visite en été comme en hiver. Une halte idéale entre l’aéroport de Genève et les stations des Aravis et de la Tarentaise. Gianadda réussi particulièrement bien en ce domaine, détournant des flux de visiteurs en provenance des grandes villes de Suisse romande et de France voisine mais aussi des stations valaisannes qui peuvent ainsi offrir un produit touristique diversifié à leurs clients. Autant dire que le défi reste de pouvoir associer les attentes d’un gestionnaire et celles d’une programmation culturelle digne d’intérêt.
Voilà donc une invitation lancée aux personnes qui réfléchissent au futur des haras afin qu’une étude de faisabilité soit réalisée pour structurer cette idée et être en mesure de la proposer aux citoyens comme aux partenaires potentiels susceptibles de contribuer à la réussite d’un projet de ce type.

lundi 5 août 2013

Il fait chaud ! Un haut-savoyard se propose de vous rafraichir.

Denis CHEVALLIER - UrbanFruits

Les températures atteignent des sommets en ce moment et c’est un entrepreneur des sommets qui en profite profite pour lancer un nouveau concept.

Dans le cadre de mes billets dédiés aux annéciens qui réussissent ailleurs, j’ai le plaisir de vous présenter aujourd’hui URBAN FRUITS, une nouvelle aventure initiée par Denis CHEVALLIER. Vous avez peut-être rencontré Denis chez le Père Bise, au Foly ou au Bercail, un chalet restaurant au milieu des pistes de La Clusaz ou encore sur l’ile de Saint-Martin. Cette fois-ci, il développe un nouveau concept de jus et glaces uniquement à base de fruits. Nouveau, cool, fun et naturel. Vous « cueillez » vos fruits, et ils les transforment devant vous en jus, smoothie, milkshake, glace sorbet ou yaourt glace.

Pour se lancer, Denis a mobilisé son réseau lui permettant ainsi d’associer à cette nouvelle aventure Thomas SAQUET un pro de l’évènementiel et, cerise sur le gâteau, du support de notoriété de Marc VEYRAT qui lui permet de décliner un slogan pourtant son nom : « Urbanfruits Glaces&jus by Marc Veyrat »

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Cette première ouverture n’est que la première brique d’un projet plus ambitieux qui devrait sans doute lui permettre de rester en contact avec les savoyards, notamment pour lever des fonds pour aller plus loin….Mais de cela j’espère pouvoir vous en parler prochainement avec son autorisation.

vendredi 2 août 2013

Développement du tourisme en Sibérie et en Haute-Savoie : quelles différences ?

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Workshop dans la salle de conférence de l’hôtel Siberia – Belokurikha avec une soixantaine de professionnels du tourisme.

01/08/13 - Je viens de faire un voyage d’études d’une dizaine de jours dans la région de l’Alta Krai au Sud-Ouest de la Sibérie. Une opportunité de comparer les deux systèmes de planification entre notre région et cette région que nous percevons (à tord) comme isolé de tout. Si vous devez retenir un chiffre : la station de Belokurikha c’est 14’661 habitants et de très nombreux hôtels de quelques lits à 800 chambres !

La notoriété de Belokurikha tient non seulement à sa longue histoire de  station thermale, mais aussi comme un lieu de conférences scientifiques internationales: le Forum international de l'UNESCO et du WWF sous le thème «Nature, environnement, les hommes" et un "Siberian Davos" annuel - une conférence économique qui accueille des économistes et des politologues du plus haut rang. C’est aussi une station de sports d’hiver.
Accueil
J' accompagnais six étudiants de l’école hôtelière de Lausanne (EHL) - vainqueurs du projet conjoint de l' UNWTO (OMT) et l'EHL destiné à mettre en valeur la route de la soie.

Nous avons eu de nombreuses rencontres et workshops avec les représentants du territoire et des professionnels du tourisme. Durant ce séjour, les étudiants de l’EHL ont collecté des informations complémentaires, à celles qu’ils avaient pu obtenir lors des cinq semaines du concours, à l’occasion de leurs nombreuses visites tant à Barnaul, Biycks, les stations de Belokurikha et Katun. Ils ont, en fin de séjour, animé deux sessions de réflexion auxquelles a participé une soixantaine de professionnels. Deux thèmes ont été couverts : la formation pour l'industrie hôtelière et la promotion de la région sur le marché national et international.

 

Ce que j’ai retenu en matière de gestion touristique

Pour ma part, j’ai beaucoup appris en préparant ce voyage et à l’occasion des nombreuses rencontres. En premier lieu, de découvrir qu’il fait chaud dans cette région et que malgré les températures relativement basses en hiver, plusieurs stations de sports d’hiver fonctionnent essentiellement avec des clients locaux (Novossibirsk, Moscou, Saint-Pétersbourg) et en provenance des pays (CIS) de l’ancienne URSS. Un plan de développement touristique (2011-2016) de la région a été développé. Il est impressionnant de par la précision des objectifs financiers tant au niveau des dépenses (fonds fédéraux, régionaux, municipaux et issus de partenariats public/privé) que des retours sur investissements attendus en terme de flux touristique et de chiffre d’affaires.

KATUN SEZ ALTA KRAI SIBéRIE Maquette de la station de Katun en cours de construction

Une autre leçon est celle de l’approche stratégique prenant en compte très en amont les besoins de qualifications de tous les acteurs. Dans le cadre de leur développement du tourisme, nos concurrents russes n’hésitent pas à programmer la création d’une école hôtelière avant de parler d’outils et d’équipements. Une approche que je tente d’influencer dans le cadre du projet de création d’un centre de congrès à Annecy que je préférerai être articulé sous la forme d’une stratégie de développement du tourisme d’affaires afin de prendre en compte tous les aspects nécessaires pour réussir sur ce segment de marché.

La qualité de l’hôtellerie est variable, comme chez nous, avec une tendance marquée pour des établissements de grande capacité (nous avons visité des hôtels de 360 et 800 chambres tous avec des centres de remise en forme et d’immenses salles de congrès intégrés). Les nouveaux hôtels ciblent le marché de haut de gamme en ayant recours aux mêmes standards de confort qu’en Europe.

L’héritage des processus de planification de la période « Soviet » permet également aux élus d’accorder une importance particulière au développement des infrastructures comme ils le font pour la zone économique spéciale (SEZ) de Katun. (Voir aussi ici).

J’ai aussi profité de ce voyage pour présenter à de nombreux élus les services que peuvent délivrer les entreprises membres de notre cluster montagne dans la perspective qu’elles puissent intervenir tant pour le nouveau projet de station “Belokurikha 2” que pour celui de Katun où nous sommes pour l’instant devancés par les italiens. .

Contexte :

Dans le cadre de la stratégie de développement de la Route de la Soie plus de 170 étudiants de dernière année de l'école hôtelière de Lausanne ont mené une étude et une analyse de l'infrastructure du tourisme et de l'hôtellerie de dix destinations, dont la Russie représentée par le territoire de l'Altaï, positionnées sur la Route de la Soie.

Pour en savoir plus

Note : les textes en russe peuvent être approximativement traduits avec Google Translate
http://silkroad.unwto.org/en/news/2013-07-16/unwto-ehl-altai-krai-hospitality-management-strategy
http://silkroad.unwto.org/en/content/objectives
http://www.russez.ru/oez/tourism/altai_territory/bir_katun/
Plus de 600 photos de ce voyage d’études http://www.flickr.com/photos/64897958@N00/sets/72157634803720334/

jeudi 27 juin 2013

Les membres du Cluster Montagne ne connaissent pas la crise

AG Cluster Montagne Chambéry 260613

26/6/13 - Plus de 200 personnes représentant autant de membres ou de partenaires étaient présentes à l’assemblée générale du Cluster Montagne ce jeudi au Manège à Chambéry. Une association qui démontre son dynamisme dans un rapport d’activité de 250 pages qu’il m’est impossible de reprendre dans billet.

Cluster Montagne - logo

En revanche, il appréciable de constater que :

· 66 % des entreprises de cette filière vont recruter en 2013,

· + de 80 % des chefs d’entreprise sont confiants dans l’évolution de leur activité et celle du marché

· 71 % des entreprises ont un chiffre d’affaires en augmentation sur les 5 dernières années

· 77 % des entreprises ont des projets de développement à l’international

· Si la Savoie accueillait 43 % des entreprises de la filière, la Haute-Savoie n’en avait que 16 % alors que l’économie de la montagne est à peu près équilibrée entre les deux départements

….Qui parle de crise ?

En marge de cette réunion j’ai noté deux autres informations qui peuvent être intéressantes pour le développement de l’économie des Pays de Savoie :

1) Lors de sa courte intervention, Jean-Pierre VIAL., Sénateur et Vice-Président du Conseil général de la Savoie, a proposé de prendre en exemple la réussite du Cluster pour inciter les deux départements de la Haute-Savoie et de la Savoie a fusionner leurs actions en matière économique. Une première session de discussion devant avoir lieu tout prochainement puis une seconde cet automne.

2) De son côté, Dominique FAVARIO, Président de Savoie-Angels annonçait qu’il envisageait de créer un fond d’investissement spécialisé pour la filière Montagne.

Pour ma part, j’ai également exprimé le souhait que l’IAE de Savoie-Mont-Blanc et son Centre International de Tourisme, Hôtellerie et management des événements se rapproche de ce Cluster afin d’apporter l’expertise développée par notre Université en matière de tourisme montagnard et également faire le lien avec les actions de formation organisées pour les cadres du tourisme du Sichuan au sein desquelles j’interviens.

Je partirai également fin juillet en Sibérie pour le compte de l’Organisation Mondiale du Tourisme (WTO) (*) avec un dossier du Cluster afin de pouvoir présenter l’expertise française, si l’occasion m’en est donnée, lors de mes rencontres avec les responsables du tourisme de la région de l’Altai Krai.

(*) La WTO a initié un programme de développement du tourisme sur le thème de la route de la soie. Barnaul capitale de la région de l’Altai Krai et Belokourikha, une station de ski, se trouvent sur la partie Nord de la route de la soie.

lundi 24 juin 2013

Aller à Paris en 3H15 cela vous tente ?

Annecy-Paris en moins de 3h15 en TGV Photo SNCF

Annecy-Paris en moins de 3h15 ? Photo : SNCF

24/6/13 -  Que cela soit pour nos loisirs, le travail, les études ou encore pour mieux accueillir touristes et congressistes nous avons besoin d’une liaison beaucoup plus rapide entre la Haute-Savoie et Paris. Pour influencer les décisions d’investissement, un Comité pour le Développement du Rail dans le Sillon Alpin Nord (CODERSAN)  est en cours de structuration, pour être représentatif de l’ensemble des secteurs de l’économie départementale.

Dans cet esprit, les membres du Conseil d’Administration, aux côtés du Président Bernard ACCOYER, sont les représentants des Compagnies consulaires, des organisations professionnelles (dont Jean-Luc RAUNICHER, Trésorier), des syndicats professionnels, des services et organisations touristiques, des entreprises industrielles et bancaires.

D’ores et déjà, c’est avec une grande satisfaction que le CODERSAN fait part des premiers contacts pris et des premiers résultats enregistrés.

1/ De nombreuses réactions favorables

L’annonce de la création d’un comité pour développer le rail dans le Sillon Alpin Nord a provoqué de nombreuses réactions favorables, notamment de la part de particuliers qui ont apporté leurs témoignages sur les problèmes découlant d’une desserte obsolète à partir d’Annecy, tant pour les inter-cités que vers Paris. Le mouvement d’opinion paraît très important et déterminé.

2/ Les premières démarches

Les premières démarches de sensibilisation ont été faites auprès de plusieurs responsables, notamment :

  • le Ministre des Transports, Frédéric CUVILLIER
  • le Préfet de Région, Jean-François CARENCO
  • le Préfet de la Haute-Savoie, Georges-François LECLERC
  • le Directeur Général de RFF, Alain QUINET
  • le Président du Conseil régional, Jean-Jack QUEYRANNE
  • le Président du Conseil général, Christian MONTEIL.

3/ Une première délibération de principe du Conseil Régional

Au cours de la session de janvier du Conseil Régional, suite aux démarches faites et au vœu déposé par François CARBONNEL, Conseiller régional, cette Assemblée a pris une délibération décidant « d’affirmer pleinement sa volonté d’augmenter la capacité du réseau ferré du Sillon alpin nord, de demander l’inscription prioritaire de la réalisation de ces travaux au CPER 2014-2020, de participer au financement de cette infrastructure sur la base d’un accord partenarial, aux côtés de l’Etat, des gestionnaires de l’infrastructure et des collectivités concernées».

4/ Une perspective positive dans le cadre du Contrat de Projets Etat-Région

A la suite de cette importante délibération, le Président Jean-Jack QUEYRANNE a eu l’occasion d’apporter des commentaires positifs, repris notamment dans l’hebdomadaire L’Essor du 6 juin dernier : « Nous allons engager les discussions sur le Contrat de Projets 2014-2020. Parmi les projets, outre le CEVA, il y a le doublement de la ligne Aix-les-Bains/Annecy : il s’agit d’un investissement de 200 millions d’euros. La Haute-Savoie devra être prioritaire, globalement, en ce qui concerne les investissements ferroviaires. Il s’agit de combler un certain retard ».

5/ Des débuts très encourageants pour une mobilisation que vous pouvez soutenir

Le CODERSAN enregistre donc avec une grande satisfaction les premiers résultats de son action : les principaux responsables du dossier ont pris le projet en considération et ont pris de premiers engagements de contribuer au financement de l’investissement.

Sur ces bases, qu’il considère comme positives et encourageantes, le CODERSAN va organiser un suivi très actif du dossier. L’effort principal visera à consolider les engagements de financement. En appliquant les mêmes méthodes que celles qui avaient permis d’obtenir la réalisation de l’autoroute A 41 Nord, le CODERSAN renouvèlera périodiquement ses démarches et fera appel au grand public pour un soutien de l’opinion à son objectif :

ANNECY – PARIS en 3h15 à l’horizon 2020.